Le Livre, tome I, p. 272-296

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 272.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 272 [296]. Source : Internet Archive.

Comme Alfieri, avec qui elle était intimement liée, la comtesse d’Albany (1752-1824) faisait de Montaigne sa lecture habituelle : « C’est mon bréviaire que ce Montaigne, disait-elle[272.1], ma consola-

[I.296.272]
  1.  Ap. Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, t. V, p. 426. Cf. supra, p. 261, ce que Mme du Deffand dit de Montaigne. « … Le livre le plus éminent de notre ancienne littérature, les Essais de Montaigne. » (Charles Nodier, Notice sur Bonaventure des Périers, en tête des Contes et Nouvelles Récréations de Bonaventure des Périers, p. 28 (Paris, Gosselin, 1843). « Philosophe, non de profession, mais par nature, sans programme et sans système, observant toujours et n’enseignant jamais, Montaigne laisse errer sa pensée et sa plume à travers tous les sujets qu’elles rencontrent : jamais on ne s’est aventuré avec un tel bonheur. » (Daunou, ap. Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, p. 344.) « … Montaigne, notre plus grand peintre. » (Taine, La Fontaine et ses fables, p. 295.) « Montaigne… Quel charmant, quel commode et quel joli voyageur c’était que cet homme de cabinet qui avait en lui l’étoffe de plusieurs hommes ; quel naturel heureux, curieux, ouvert à tout, détaché de soi et du chez soi, déniaisé, guéri de toute sottise, purgé de toute prévention !… Que d’accortise à tout venant ! que de bon sens partout ! que de vigueur de pensée ! quel sentiment de la grandeur, quand il y a lieu ! que de hardiesse et aussi d’adresse en lui ! J’appelle Montaigne « le Français le plus sage qui ait jamais existé ». (Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, t. II, p. 177.)  ↩

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