III. Diverses façons de lire.
— L’art de parcourir
— Extraits, notes et résumés de lectures
— Annotations manuscrites sur les livres
Nous n’avons pas à nous occuper ici de la lecture à haute voix : cet art, que le médecin romain Celse (Ier siècle av. J.-C.) classait parmi les exercices salutaires à la santé[052.1], et qui est d’une incontestable importance pour notre sujet même, pour la compréhension et le « savourement » des livres, est tout spécial, et les règles qu’il comporte relèvent d’un autre genre d’études[052.2]. Nous nous bornerons à rappeler que les sons de la voix aident puissamment à graver les pensées dans la mémoire, et que « rien ne nous éclaire plus que l’étude à haute voix, sur les défaillances du style,… sur la fausseté des sentiments exprimés[052.3] ». Notons aussi que « la parole est un encou-
- Cf. Littré, Médecine et Médecins, p. 139. ↩
- Sur ces règles et ces principes, on peut notamment consulter les deux agréables petits volumes d’Ernest Legouvé, l’Art de la lecture et la Lecture en action. (Paris, Hetzel, s. d.) ↩
- Ernest Legouvé, la Lecture en action, p. 126. ↩