Le Livre, tome II, p. 179-195

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 179.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 179 [195]. Source : Internet Archive.

ainsi qu’il nous en a fait précédemment et franchement l’aveu[179.1].

Au printemps, il se plaît avec nos anciens poètes, avec Passerat, Desportes, Maynard, Racan, etc. En leur compagnie, « … je m’en vais dans les bois, moitié lisant, moitié me récitant Rosette, ou bien l’Amour qu’on ne peut dompter ; car il convient de ne pas oublier, à ce moment, le plus cynique, mais le plus éloquent des amoureux, Mathurin Régnier[179.2] ». Jules Levallois ne manque jamais de « célébrer avec ces aimables poètes la fête du renouveau ». Il fréquente aussi volontiers alors les épistolaires : Mme de Sévigné, Victor Jacquemont, l’abbé Galiani, Diderot, dans ses Lettres à Mademoiselle Volland ; Voltaire et Ducis, dans leur correspondance ; tous livres qu’on ne lit pas d’affilée, qu’on peut aisément quitter et reprendre. Car, observe notre auteur, le printemps n’est pas la saison des lectures prolongées : « Un rayon de soleil vous invite à la promenade…. Je pose le livre sans plus de souci, et me voilà dans la cam­pagne[179.3]. » Il range encore dans ses lectures printanières les Études et les Harmo-

[II.195.179]
  1.  Cf. supra, chap. iv, pp. 140-141.  ↩
  2.  Op. cit., pp. 39-40.  ↩
  3.  Op. cit., p. 39.  ↩

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce texte