Le Livre, tome II, p. 179-195
Par Albert Cim le 22 oct. 1905, 13 h 15 - VIII. Le calendrier des livres - Lien permanent
ainsi qu’il nous en a fait précédemment et franchement l’aveu[179.1].
Au printemps, il se plaît avec nos anciens poètes, avec Passerat, Desportes, Maynard, Racan, etc. En leur compagnie, « … je m’en vais dans les bois, moitié lisant, moitié me récitant Rosette, ou bien l’Amour qu’on ne peut dompter ; car il convient de ne pas oublier, à ce moment, le plus cynique, mais le plus éloquent des amoureux, Mathurin Régnier[179.2] ». Jules Levallois ne manque jamais de « célébrer avec ces aimables poètes la fête du renouveau ». Il fréquente aussi volontiers alors les épistolaires : Mme de Sévigné, Victor Jacquemont, l’abbé Galiani, Diderot, dans ses Lettres à Mademoiselle Volland ; Voltaire et Ducis, dans leur correspondance ; tous livres qu’on ne lit pas d’affilée, qu’on peut aisément quitter et reprendre. Car, observe notre auteur, le printemps n’est pas la saison des lectures prolongées : « Un rayon de soleil vous invite à la promenade…. Je pose le livre sans plus de souci, et me voilà dans la campagne[179.3]. » Il range encore dans ses lectures printanières les Études et les Harmo-