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Chapitre VI. Mes deux grand’tantes

Je ne crois pas qu’il ait jamais existé sur terre deux personnes plus dissemblables que mes deux grand’tantes, Mme veuve Antoinette de Loisey et Mlle Clorinde Dommartin.

Ma tante Clorinde était grande, longue, maigre et sèche ; grave, solennelle, gourmée et compassée ; elle avait un teint jaunâtre et terreux, les joues creuses, la peau toute sillonnée de rides, une mine lugubre, un air de croque-mitaine et de croquemort à la fois. Elle était invariablement vêtue d’une étroite robe, d’une sorte de fourreau de mérinos noir, et elle avait toujours la tête encapuchonnée dans un ample bonnet tuyauté, en tulle noir également, ce qui ne contribuait pas, tant s’en faut, à lui égayer la physionomie.

Elle vivait seule dans un propret petit appartement, au premier étage d’une maison de brique voisine du canal, où, chaque semaine, sa nièce, ma tante Toto, allait la voir et passait l’après-midi. De temps en temps, malgré mes échappatoires et mes défaites, Toto m’emmenait avec elle : c’était ma terreur que la grand’tante Clorinde, un supplice pour moi de rester enfermé des deux ou trois heures dans sa chambre, sans autre distraction que la vue des rares promeneurs errants ou assis sur les bords du canal, du pontier manœuvrant le treuil du pont-levis pour livrer passage à un bateau, ou encore des nombreux canaris jaune d’or, jaune-citron, jaune-paille, vert-pomme ou vert-bouteille, que ma grand’tante se plaisait à élever. Elle en avait non seulement plein une grande volière installée entre les deux fenêtres, mais encore dans cinq ou six cages pendues çà et là, au-dessus des portes, de chaque côté de l’alcôve, jusque dans l’antichambre.

Un de ces oiseaux était apprivoisé, et, malgré l’extrême propreté du logis, vivait en liberté dans la pièce. C’était le favori de sa maîtresse, et dès qu’il venait à mourir, elle s’empressait d’en dresser et émanciper un autre. Les trois quarts de la conversation roulaient sur le compte de ce « monsieur Fifi », sur sa gentillesse, sa docilité, sa rare intelligence, son incroyable malice. Ma tante Clorinde l’appelait : « Petit ! Petit fi ! Mon fifi ! » lui offrait du sucre ou du biscuit à becqueter dans sa main ou au bout de ses lèvres. Quelle singulière figure elle avait alors en avançant et balançant la tête, allongeant le cou et arrondissant la bouche ! Parfois je surprenais un sourire involontaire dans les yeux de Toto ; elle se retenait pour ne pas éclater, tant la grimace de notre tante Clorinde était drôle. Il me faisait peur, à moi, cet oisillon, et, tout en étant très désireux de le considérer de près et de caresser ses plumes, je m’écartais, me baissais involontairement, dès que je le voyais voleter vers moi. Et que de fois je me glissais près de Toto et la tirais à petits coups par sa robe, pour lui indiquer qu’il était temps de lever le siège et de nous en retourner !

Toujours sérieuse, imposante et sévère, ma grand’tante Clorinde ne m’adressait guère la parole, si ce n’est pour me sermonner et me chapitrer.

« Sois bien sage ! Réponds toujours bien poliment, tu entends ? Ne te mets jamais en colère surtout ! Quel vilain défaut, la colère ! Comme c’est laid ! A ton âge, un petit garçon ne doit pas avoir de volonté, il n’a qu’à obéir. »

Je redoutais tellement ces visites et ces mercuriales, que, s’il me prenait fantaisie de vouloir manquer la classe — du temps que je fréquentais l’institution du bon M. Forget, — ma grand’mère ou Toto n’avaient qu’à me menacer de me conduire chez ma tante Clorinde, et aussitôt je me hâtais, entre deux maux, de choisir le moindre, de filer à l’école.

Chez ma grand’tante de Loisey, je n’avais pas de sermons à redouter : elle ne me disait jamais un mot, ne faisait jamais attention à moi ; les enfants ne comptaient pas pour elle, n’existaient pas. Elle ne répondait même pas au « Bonjour, ma tante », que je lui adressais bien respectueusement en entrant. Il est vrai qu’elle avait pour cela un excellent motif : elle était sourde, mais sourde à ne pouvoir presque rien entendre ; il fallait lui crier dans l’oreille, et bien fort, à tue-tête, pour qu’elle perçût quelques syllabes. On pense si, dans de pareilles conditions, la conversation avec elle était agréable et facile.

Chez ma tante Clorinde, quand notre visite se prolongeait, je pouvais au moins espérer « avoir à goûter », recevoir, comme les habitants de la volière, un biscuit ou la moitié d’un échaudé[1] ; chez ma tante de Loisey, jamais pareille aubaine ne m’est échue. Encore une fois, je n’existais pas pour elle. Elle n’était pas donnante, en outre, et passait même pour très intéressée.

Je me souviens notamment des visites que ma grand’mère et moi lui faisions chaque année, à l’occasion du premier janvier. Sur le guéridon, sur la cheminée, la commode, partout ce n’étaient que boîtes de bonbons et de fruits confits, sacs de chocolats, de fondants et de marrons glacés : tribut accoutumé de toute une séquelle de neveux et de nièces, de cousins, cousines, arrière-cousins, etc., qui guignaient tout ou partie de l’héritage de la vieille dame.

Une fois, entre autres, il y avait sur l’angle d’une console, bien en évidence, deux boîtes de pruneaux d’Agen, d’énormes pruneaux, méthodiquement rangés et tassés, et si appétissants ! On aurait cru que ma tante les avait placés là tout exprès pour nous faire monter l’eau à la bouche.

« Ne les regarde pas tant, me chuchota ma grand’mère. C’est peine inutile, va !

— Ah ! ah ! vous admirez mes pruneaux ! s’écria ma tante de Loisey en s’adressant comme de coutume à ma grand’mère seule. N’est-ce pas qu’ils sont magnifiques ? Ils m’arrivent d’Agen,… d’Agen même. C’est ma cousine Buvignières,… vous savez bien, la femme de Léonce Buvignières, le receveur de l’enregistrement,… qui me les a envoyés. Un bien gentil petit ménage ! Chaque année elle m’en expédie autant. Ce sont mes étrennes. Mais cette fois-ci ils sont vraiment plus beaux que les années précédentes. Voyez donc ! Voyez donc ! »

Ma grand’mère, qui n’aimait pas qu’on eût l’air de se gausser d’elle, et, avec son franc parler habituel, s’entendait fort bien à la riposte, ne se contenta pas de « voir », comme on l’y invitait, elle fit brusquement main basse sur quatre ou cinq de ces mirifiques pruneaux, en avala un et m’octroya les autres.

« Très bons ! Ils sont très bons, Antoinette ! » cria-t-elle dans l’oreille de sa belle-sœur, qui demeurait tellement ébahie et consternée qu’elle ne songeait même pas à soustraire la boîte à un nouveau pillage.

Physiquement, ma grand’tante de Loisey était de petite taille, mince, mais bien prise encore, alerte, gracieuse, enjouée, toujours souriante, sémillante et sautillante, malgré ses quatre-vingts ans et une légère claudication qui lui était venue sans doute avec l’âge, comme sa surdité. Son teint, mélange de lis et de roses, ainsi qu’on aurait dit au xviiie siècle, avait une pureté et un éclat tout à fait juvéniles, une fraîcheur étonnante. Elle aimait le monde, en dépit de ses deux infirmités, et la parure, les pompons et fanfreluches, en dépit de ses nombreux printemps.

Je la vois encore dans sa robe de soie puce à taille très courte et à manches bouffantes, selon la mode du premier Empire, le bas de la jupe garni de plusieurs rangs de volants plissés, de falbalas, les pieds chaussés de coquets escarpins couleur de prunelle, laissant apercevoir la fine broderie des bas à jour, et sur le haut de la tête bien dégagée un minuscule bonnet, un riche flot de dentelle agrémenté de rubans et de fontanges roses ou bleus.

Dans deux circonstances, je crus devoir me faire le champion de mes grand’tantes, et mal m’en prit, comme vous allez le constater.

Une après-midi de juin, sur les quatre heures, je sortais du lycée — j’étais en sixième alors — et remontais la côte des Prêtres, lorsque j’aperçus devant moi, trottinant de son mieux, clopinant et hanchant en cadence, abritée sous une ombrelle marquise gorge de pigeon, ma tante de Loisey.

Juste au moment où elle passait devant l’ancien collège transformé en école communale, la porte s’ouvrait et les élèves faisaient irruption au dehors. Quelques-uns d’entre eux, instruits de la surdité de ma parente, s’avisèrent de courir au-devant d’elle et de la saluer très bas, en lui décochant toutes sortes d’insultes.

« Oh ! la vieille bête ! la vieille coquette ! Nous nous moquons bien de toi, va ! »

Et pis encore.

Elle, qui ne voyait que les belles salutations, les grandissimes coups de chapeau, de bonnet ou de casquette, se confondait en remerciements et politesses.

« Bonjour, mes petits amis ! Merci bien ! Comme ils sont gentils ! Comme ils sont polis, bien élevés ! Bonjour ! Bonjour, mes enfants ! Merci bien ! »

Indigné de ce manège et décidé à faire respecter ma tante, je m’élançai sur l’un de ces gamins, le plus… poli, le meneur de la troupe, et commençai à l’accabler de coups de poing et à le sabouler d’importance.

« Ah ! je t’apprendrai à te moquer de cette dame, à profiter de sa sur­dité…. Attends ! Attends ! »

J’étais dans tout le feu de mon courroux et de mes exploits, quand je sentis quelque chose m’entrer dans les reins : c’était le bout de l’ombrelle marquise. Je me retournai vivement.

« Oh ! le vilain ! le polisson ! s’écriait ma tante. Se battre comme un portefaix ! Veux-tu bien laisser cet enfant tranquille !

— Mais, ma tante, c’est à cause de vous ! parce qu’ils vous insultaient, ces gamins !

— Oui, oui, tu as beau te défendre…. Ces petits garçons ne te faisaient rien ; c’est toi qui t’es jeté sur eux, qui as commencé…. Ne nie pas : je t’ai vu ! Tu es un vilain, un vaurien ! Je te recommanderai à ta grand’mère, n’aie pas peur, je lui conterai tes prouesses, tu peux en être certain ! »

Pour une fois — la seule ! — que ma tante de Loisey daignait s’apercevoir que j’étais de ce monde et m’adresser la parole, c’était véritablement jouer de malheur !

Et, bien entendu, à la première visite que nous lui fîmes — j’accompagnais ma tante Toto, — elle ne manqua pas de rapporter la chose. En vain Toto s’égosillait à lui expliquer ce qui s’était passé : impossible ! Elle n’en démordait pas : c’était moi qui avais commencé, elle l’avait bien vu !

Avec ma grand’tante Clorinde Dommartin, ce fut plus grave ; l’aventure faillit tourner au tragique et me faire expulser du lycée.

Entre autres vieilleries et antiquailles que possédait ma tante Clorinde — et sa maison en était remplie et bondée, — se trouvait un immense parapluie, qui, pour être tout à fait grotesque, n’aurait eu qu’à être rouge, bleu ou vert. Peut-être, à son origine, en avait-il été ainsi, et l’avait-on fait recouvrir ; tant il y a qu’il était tout simplement noir — la couleur favorite de ma grand’tante, — en coton noir, mais d’une longueur et d’une ampleur démesurées, capable d’abriter aisément cinq ou six personnes à la fois. Il se terminait, en outre, par une énorme poignée de cuivre, qui le faisait ressembler à une crosse d’évêque et lui aurait permis de servir d’arme offensive ou défensive, selon l’occasion.

Ma tante Clorinde, qui était cependant la personne du monde la plus soigneuse et la mieux ordonnée, ayant commis l’imprudence d’oublier à l’église, un soir qu’elle sortait de la prière, ce gigantesque instrument, un farceur demeuré inconnu, mais qu’on supposa être le fameux Nono Toussaint, s’avisa de le prendre et d’aller, durant la nuit, l’attacher au bras droit de la statue du maréchal Oudinot, sur l’ancienne place de la Mairie[2].

Vous devinez l’exhilarante stupéfaction des nombreux boutiquiers installés tout autour de cette place, quand ils s’éveillèrent le lendemain matin et vinrent décrocher leurs volets.

Il n’existait pas, dans le département tout entier, deux parapluies comme celui de ma tante, et on n’eut pas de peine à restituer ce formidable engin à sa légitime propriétaire. L’affaire mena grand bruit néanmoins ; on s’en gaudit un peu partout, et au lycée plus peut-être qu’ailleurs.

Or, un matin que nous nous en revenions le long de la rue de la Banque, à l’issue de la classe, j’entendis un de mes condisciples, qui cheminait à quelques pas derrière moi, parler de la « vieille demoiselle Dommartin, de l’amusante mademoiselle Clorinde Dommartin ». C’était Adrien Baduel, le fils de l’inspecteur d’académie ; nouvellement débarqué à Popey, il ignorait très certainement les liens de parenté qui m’unissaient à la susdite vieille demoiselle.

Il l’avait remarquée à l’église, contait-il ; le banc qu’il occupait avec sa mère était voisin de celui de Mlle Dommartin ; il pouvait l’observer, la guigner à son aise durant la messe, et il ne s’en privait pas ; c’était même uniquement grâce à ce voisinage qu’il réussissait à oublier la longueur de l’office. Qu’elle était donc comique, cette vieille fille, avec son grand chapeau à cabriolet et ses grosses lunettes d’acier ! Quel étrange effet produisait cette petite tête au bout de ce long corps, cette petite tête toute ronde, avec ce nez pointu comme un bec d’oiseau !

Et de fait, comme si, à force de vivre au milieu de ses volatiles, ma grand’tante eût fini par se modeler sur eux et leur ressembler, elle avait positivement, dans la forme du visage et la physionomie, quelque chose de l’oiseau — d’un oiseau funèbre, par exemple, d’un oiseau de nuit.

Mais si, en moi-même, je reconnaissais toute la justesse de ces réflexions, je n’entendais pas qu’un étranger se permît de les formuler en pleine rue, à haute et intelligible voix et à ma barbe. Je sentais la colère me gagner, l’indignation m’aiguillonner et m’enflammer.

Baduel continuait de mieux en mieux à draper et blasonner ma pau­vre tante.

« Et maniaque ! Est-elle maniaque ! Si vous la voyiez ! Et quelle mine dolente, quels airs désolés et pleurards ! Ah ! en voilà une qui ne doit pas se pâmer de rire tous les jours, allez, mais qui cependant peut se vanter de me faire bien rire chaque dimanche ! »

Soudain je fis volte-face et m’élançai sur l’insolent.

« Ce n’est pas dimanche aujourd’hui, mais c’est égal, ris tout de même ! Tiens, ris ! ris ! »

Et je lui allongeai en pleine figure deux ou trois coups de poing, dont l’un, par malheur, l’envoya tomber la tête en arrière sur l’asphalte du trottoir.

Presque aussitôt je vis accourir M. Baduel, l’inspecteur, à qui il prenait souvent fantaisie, l’été, de venir se promener aux alentours du lycée et de surveiller la sortie des externes.

« Mauvais garnement !

— Pourquoi insulte-t-il mes parents ? »

Mais M. Baduel n’était occupé qu’à relever son fils Adrien et à étancher le sang qui lui coulait du nez.

L’après-midi, comme j’arrivais au lycée, le père Quoniam, le concierge, qui était embusqué sous la voûte, devant sa loge, me saisit au passage et m’invita à le suivre chez M. le proviseur.

« M. l’inspecteur est avec lui également », m’annonça-t-il chemin faisant.

Je devinai sans peine de quoi il s’agissait.

M. Feuilhestre, le proviseur, sa calotte de velours noir sur la tête, était assis devant son bureau, en face de la porte ; debout, à gauche, près de la cheminée, se tenait M. Baduel.

« Pourquoi avez-vous frappé ce matin, dans la rue, un de vos camarades ? » me demanda M. Feuilhestre de sa voix terne.

Je racontai ce qui s’était passé, quels discours Adrien Baduel avait tenus rue de la Banque, derrière moi ; et, la tête haute, la main étendue vers un invisible autel, avec le geste superbe de Scipion l’Africain attestant les dieux qu’il a sauvé Rome et la patrie, je terminai par cette apostrophe :

« Sachez, monsieur le proviseur, que je ne laisserai jamais outrager ma famille ! Jamais ! !.. »

M. Feuilhestre me répliqua, toujours sans s’émouvoir, que je n’aurais pas dû me faire justice moi-même ; que c’était le fait des polissons de se colleter ainsi au milieu de la voie publique ; que si j’avais à me plaindre d’un de mes condisciples, c’était à notre professeur, à M. le censeur ou à lui que je devais soumettre le différend. Puis il me congédia.

En entrant dans la classe, j’aperçus Adrien Baduel à sa place : il ne lui restait de la gourmade du matin qu’une tache rouge, un pochon[3] au-dessous de l’œil droit ; le mal avait donc été bien moins grave que je ne l’avais craint.

Mais n’importe ! On ne me pardonna pas cette brutale façon de soutenir la dignité et de venger l’honneur des miens.

Quant à ma tante Clorinde, à qui l’aventure ne tarda pas être rapportée, elle ne me sut aucun gré de ma courageuse intervention, de mon dévouement chevaleresque : pas plus que sa belle-sœur, ma tante de Loisey, elle n’a songé à faire la moindre mention de moi dans son testament.


Albert Cim, Mes amis et moi. Paris : Librairie Hachette et Cie, 1893 ; 1 vol. (253 p.), in-16 ; illustré de 16 vignettes d’après A. Ferdinandus et Slom.
Texte retranscrit d’après le fac-similé numérique d’Internet Archive, chapitre VI (pp. 99-117).


 Notes
  1.  Échaudé, subst. masc. Pâtisserie élaborée à la façon d’un biscuit très ferme, qui tire son nom de la première phase d’échaudage de sa pâte : un pochage dans l’eau chaude avant cuisson au four.
    Wikipédia, à l’article Échaudé ↩
  2.  L’ancienne place de la Mairie ou place Municipale, lieu-dit. Bar-le-Duc. À l’emplacement d’un couvent bâti par la congrégation de Notre-Dame au début du xviie siècle et des terrains attenants, acquis par la municipalité à la Révolution française, afin de créer l’hôtel de ville.
    Elle prend l’actuel nom de place Reggio en 1857, en hommage à Nicolas Charles Marie Oudinot, général de la Révolution et de l’Empire, né le 25 avril 1767 à Bar-le-Duc, élevé, par Napoléon Ier, à la dignité de maréchal d’Empire le 12 juillet 1809, et au titre de duc de Reggio, le 14 avril 1810, pour son concourt à la victoire de Wagram.  ↩
  3.  Pochon, subst. masc. Populaire. Coup de poing sur l’œil.
    CNRS et Université de Lorraine, Tlfi, à l’article Pochon ↩

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