le tout et de tirer sur papier une épreuve de la composition ainsi obtenue, le Livre était parfait. Tout au plus pouvait-on entrevoir, dans un temps prochain, quelques modifications de détail ; l’imprimerie était mûre, mûre en naissant[129.1]. »
Et l’on peut dire encore que nulle part, dans ces
- Henri Bouchot, le Livre, l’Illustration, la Reliure, p. 10. Ailleurs, dans son ouvrage sur la Lithographie, pages 249 et 276, le même écrivain généralise en ces termes la remarque ci-dessus : « C’est une loi des arts graphiques de naître à peu près parfaits ; la typographie, la gravure en taille-douce, la taille sur bois, n’ont bénéficié que de petits progrès de détail ; leur principe demeure invariable…. Malgré les transformations apportées par les presses à vapeur, les artistes [imprimeurs lithographes] s’en tiennent encore au vieil instrument [la presse à moulinet], comme on en est resté, pour l’impression des livres de bibliophiles, aux outils de Gutenberg, tout primitifs et tout simples. » De même, la peinture à l’huile : « En vérité, comme l’a dit Fromentin [Eugène Fromentin : 1820-1876], il semble que, sous le pinceau de cet homme [Jean Van Eyck : 1390-1441], l’art de peindre ait dit son dernier mot, et cela dès sa première heure. » (A.-J. Wauters, la Peinture flamande, p. 55.) ↩