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Mot-clé : « Vacquerie (Auguste) »

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Le Livre, tome I, p. 282-306

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 282.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 282 [306]. Source : Internet Archive.

hommes de l’antiquité, celui qui, tout compensé, me paraît avoir réuni le plus de nobles et de belles qualités, c’est Cicéron, Cicéron orateur, philosophe, hommes de lettres, Cicéron homme d’État[282.1]. »

Auguste Vacquerie (1819-1895), l’auteur de Tragaldabas, plaçait au-dessus de tous les écrivains Victor Hugo et Shakespeare. « On plaint, disait-il[282.2], les peuples qui sont six mois de l’année sans voir le soleil, et la plupart des hommes sont toute la vie sans voir Shakespeare[282.3]. »

Le romancier Alphonse Daudet (1840-1897), dans les dernières années de sa vie, avait arrêté son choix sur Montaigne, et faisait des Essais son unique livre de chevet[282.4].

[I.306.282]
  1.  Variétés littéraires, t. I, p. 16. Voir aussi supra, p. 11, note.  ↩
  2.  Profils et Grimaces, p. 318.  ↩
  3.  « … Mais il s’est produit des grands hommes littéraires tout à fait en dehors de cette tradition (de la tradition littéraire, la tradition classique). Nommez-les. Je n’en sais qu’un, et bien grand, en effet, Shakespeare ; et celui-là, êtes-vous bien sûr qu’il est tout à fait en dehors ? N’avait-il pas lu Montaigne et Plutarque, ces copieux répertoires, ou mieux, ces ruches de réserve de l’antiquité, où tant de miel est déposé ? Poète admirable et le plus naturel sans doute depuis Homère (quoique si diversement), de qui l’on a pu écrire avec raison qu’il a une imagination si créatrice et qu’il peint si bien, avec une si vaillante énergie, tous les caractères, héros, rois, et jusqu’aux cabaretiers et aux paysans, « que, si la nature humaine venait à être détruite et qu’il n’en restât plus aucun autre monument que ses seuls ouvrages, d’autres êtres pourraient savoir par ses écrits ce qu’était l’homme ! » (Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. XV, p. 366.)  ↩
  4.  Renseignement personnel.  ↩