Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 063 [079]. Source : Internet Archive.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 064 [080]. Source : Internet Archive.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 065 [081]. Source : Internet Archive.
ordre et sans desseing, à pièces descousues[063.1] ». « Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur ; ce n’est plus thym ni marjolaine : ainsi les pièces empruntées d’aultruy, il (un enfant, le fils de la comtesse de Gurson, — et c’est surtout ce qu’a fait Montaigne lui-même) les transformera et confondra pour en faire un ouvrage tout sien, à savoir son jugement[063.2]…. »
Étienne Pasquier de même : « Tout ainsi que l’abeille sautelle d’une fleur à autre, pour prendre sa petite pâture dont elle forme son miel, aussi lis-je ores l’un, ores un autre auteur, comme l’envie m’en prend[063.3] ».
C’est le mot de Lucrèce :
Floriferis ut apes in saltibus omnia libant (ou limant),
Omnia nos itidem depascimur aurea dicta[063.4].