Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 252 [276]. Source : Internet Archive.
L’évêque de Rochester Atterbury (1662-1732) savait par cœur tous les bons auteurs du siècle d’Auguste, mais il donnait la préférence à Virgile. Parmi nos livres, ceux qu’il estimait le plus étaient les Essais de Montaigne, les Pensées de Pascal, l’Histoire universelle de Bossuet, le Télémaque de Fénelon ; puis Rollin, La Fontaine, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Molière et Racine.
Le maréchal de Villars (1653-1734) aimait tant les poésies d’Horace qu’il en avait toujours un exemplaire dans sa poche[252.1].
Le maréchal et vice-amiral d’Estrées (1660-1737) partageait ce culte pour Horace, et emportait toujours avec lui, dans ses voyages sur mer, les œuvres de ce poète.
Jean-Baptiste Rousseau (1671-1740), passant en revue, dans son épître à Clément Marot, les poètes latins qu’il faut, avant tous autres,
consulter,
Lire, relire, apprendre, méditer,
nomme Virgile, Ovide, Horace, Catulle et Tibulle.
Rollin (1661-1741) se sentait le plus vif attrait