Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 242 [266]. Source : Internet Archive.
Claude Lancelot, savant de Port-Royal (1615-1695), plaçait en tête des auteurs latins, pour la pureté de la langue, Térence, Cicéron, César, Virgile et Horace. Puis venaient Quinte-Curce, Salluste et Tite-Live.
Mme de Sévigné (1626-1696) était passionnée pour les Essais de morale de Nicole ; puis pour Corneille, « dont je suis folle », écrit-elle[242.1] ; pour La Fontaine, dont les fables « sont divines »[242.2] ; et pour « le grand Bourdaloue[242.3] ».
Selon La Bruyère (1639-1696), « Moïse, Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autres écrivains que par leurs expressions et par leurs images[242.4] ».
Racine (1639-1699) savait presque par cœur, à l’âge de seize à dix-sept ans, Sophocle et Euripide, dans leur texte original. Il avait déjà chargé d’apostilles les marges du Platon et du Plutarque, édi-