Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 73 [097]. Source : Internet Archive.
dans la journée, encore trouvent-ils mille prétextes pour retarder l’instant du travail : l’encre est trop épaisse, la sépia s’évapore dans l’eau[073.1]…. »
Outre l’encre noire, et la sèche, les anciens possédaient une « encre indienne », dont parle Pline l’Ancien[073.2], « qui est aussi mentionnée par Vitruve, et pourrait bien avoir donné naissance à l’encre de Chine[073.3] ». Ils connaissaient aussi les encres de couleur, et particulièrement l’encre ou liqueur d’or et celle d’argent. Les plus fréquemment employées des encres de couleur étaient l’encre rouge et l’encre bleue ; les plus rares, l’encre verte et l’encre jaune. Ces encres de couleur ne servaient guère que pour les initiales et pour les titres, et comme on avait recours le plus souvent, dans ce cas, à l’encre rouge, les titres ne tardèrent pas à prendre le nom de rubricæ, rubriques (ruber, rouge). Il y avait plusieurs