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Mot-clé : « Osymandias »

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Le Livre, tome II, p. 170-186

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 170.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 170 [186]. Source : Internet Archive.

VII. Thérapeutique bibliographique

L’influence exercée par la lecture sur l’état de noire esprit, sur les impressions, troubles, agitations, abattement, etc., que nous causent soucis et chagrins, n’est pas douteuse, et il serait superflu de citer des preuves de cette salutaire action. « Je suis persuadé, écrit M. Jules Le Petit (1845-….), dans son charmant volume, l’Art d’aimer les livres et de les connaître[170.1], qu’elles sont fréquentes, ces sortes de guérisons de l’âme par la lecture ; et, si l’on s’en rendait bien compte, le nombre des bibliophiles augmenterait dans de grandes proportions. »

« Trésor des remèdes de l’âme », cette adéquate et parfaite définition du roi d’Égypte Osymandias[170.2] a été plus d’une fois reprise, plus d’une fois développée et commentée par les bibliographes.

« Dieu lui-même, qui a créé et qui chaque jour forme isolément le cœur des hommes, connaissait

[II.186.170]
  1.  Page 21. (Paris, imprimerie Chamerot, 1884.)  ↩
  2.  Cf. supra, t. I, pp. 1-2.  ↩

Le Livre, tome I, p. 001-025

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 1.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 1 [025]. Source : Internet Archive.

Historique

I. L’amour des livres et de la lecture

I. Antiquité

Bien qu’un savant bibliographe allemand[001.1] se soit avisé de rédiger un mémoire sur les Écrits et les Bibliothèques avant le déluge, — antédiluviens, — nous nous contenterons, dans cet « Essai d’une histoire et anthologie de l’amour des livres et de la lecture », de remonter jusqu’à 3000 ans d’ici, jusqu’au roi d’Égypte Osymandias, que les égyptologues identifient aujourd’hui avec Ramsès II ou Sé-

[I.025.001]
  1.  Joachim-Jean Mader (1626-1680), auteur d’une dissertation intitulée De scriptis et bibliothecis antediluvianis. Voir encore du même écrivain De bibliothecis. Cf. Ludovic Lalanne, Curiosités bibliographiques, p. 138 : « L’imposition des noms par Adam, les fabuleuses colonnes sculptées par Seth, et le prétendu livre d’Enoch, tels sont les faits qui lui ont servi de base (à J.-J. Mader) pour émettre cette ridicule opinion, qu’il essaye, à grand renfort d’érudition, de faire partager aux lecteurs ».  ↩