Mot-clé : « Morel le Jeune (Frédéric) »

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Le Livre, tome II, p. 223-239

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 223.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 223 [239]. Source : Internet Archive.

Il fallut pareillement enlever à ses livres, le matin de ses noces, un autre éminent helléniste et philosophe du xvie siècle, Adrien Turnèbe (1512-1565) : il avait oublié la cérémonie à laquelle il devait participer ce jour-[223.1].

Le savant imprimeur Frédéric Morel le Jeune (1558-1630), qui a été professeur au Collège de France et était aussi un acharné travailleur, terminait ses recherches sur le sophiste grec Libanius[223.2], quand on vint le prévenir que sa femme, pour laquelle, notez bien, il avait une réelle et très vive affection, et qui était alors dangereusement malade, demandait à le voir. « Encore deux mots, et j’y vais ! » répondit-il. Mais les deux mots se prolongèrent plus que de rai-

[II.239.223]
  1.  Fertiault, op. cit., p. 199 ; et Ambroise Firmin-Didot, Essai sur la typographie, col. 786.  ↩
  2.  Né à Antioche vers 314, mort vers l’an 400, Libanius fut un des derniers défenseurs, et le plus éloquent, du paganisme contre l’envahissement de la religion chrétienne. Il enseigna toujours la modération, l’indulgence, la sagesse, et compta, parmi ses auditeurs, l’empereur Julien, saint Basile et saint Jean Chrysostome.  ↩