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Mot-clé : « Milton »

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Le Livre, tome II, p. 121-137

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 121.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 121 [137]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 122.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 122 [138]. Source : Internet Archive.

Littérature

Poétique

Poètes épiques

[II.137.121]
  1.  Nous ne manquerions pas aujourd’hui d’ajouter ici au moins un nom, celui de Sainte-Beuve, Causeries du lundi, Nouveaux Lundis, Portraits littéraires, etc.  ↩
  2.  L’Arioste mériterait certainement de prendre place dans cette section, au moins autant que le Tasse et surtout que Voltaire.  ↩

Le Livre, tome I, p. 297-321

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 297.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 297 [321]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 298.
Pour suite de texte : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 298 [322]. Source : Internet Archive.

Le Livre, tome I, p. 236-260

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 236.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 236 [260]. Source : Internet Archive.

ajoute Plutarque et Sénèque, toute la famille des bons livres y sera, père et mère, aîné et cadet. » Gui Patin était grand admirateur d’Hippocrate, de Galien et de Cicéron. « Juvénal, dit-il encore, est mon cher ami d’entre les anciens, avec Virgile et Lucrèce, sans pourtant que je méprise aucun des autres. Je compte, au nombre de mes intimes et des premiers auteurs modernes, le bon Érasme, le docte Scaliger, et l’incomparable M. de Saumaise. Feu M. Grotius était aussi mon ami[236.1]…. »

L’historien anglais Hyde de Clarendon (1608-1674) lisait tous les jours quelques passages de Tite-Live et de Tacite, ses auteurs favoris.

Milton (1608-1674) lisait chaque matin un chapitre de la Bible en hébreu. Après l’Écriture sainte, son livre préféré était Homère, qu’il savait presque par cœur. Milton avait trois filles, auxquelles, dit-on, il avait fait apprendre à lire et à bien prononcer huit langues, qu’elles n’entendaient pas. Il avait coutume de dire qu’ « une langue suffisait à une femme » ; mais il voulut, comme il était devenu aveugle, que ses filles fussent capables de lui faire les lectures dont il avait besoin. On a su par l’une d’elles que ce qu’il se faisait lire le plus souvent c’était Isaïe en hébreu, Homère en grec, et les Métamorphoses d’Ovide en latin[236.2]. Milton avait aussi, paraît-il, spé-

[I.260.236]
  1.  Ap. Peignot, op. cit., t. I, p. 121.  ↩
  2.  Cf. Id., op. cit., t. I, p. 356, n. 1.  ↩

Le Livre, tome I, p. 172-196

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 172.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 172 [196]. Source : Internet Archive.

encore qui disait que « la plupart des livres d’à présent ont l’air d’avoir été faits en un jour, avec des livres lus de la veille[172.1] ».

« Les Lettres, les saintes Lettres ! » s’exclame de son côté André Chénier (1762-1794)[172.2].

Goldsmith (1728-1774) l’auteur du Vicaire de Wakefield, affirme, par la bouche d’un de ses personnages, que « la littérature est un sujet qui lui fait toujours oublier ses misères[172.3] ».

Lessing (1729-1781) n’avait, au fond, qu’une passion, dit M. Paul Stapfer[172.4], celle des livres et de l’érudition que procurent les livres. « Il était né bibliothécaire ; il était, par nature, de

Ces rats qui, les livres rongeants,
Se font savants jusques aux dents.

« Un artiste ayant offert de le peindre lorsqu’il était enfant, il exigea qu’il y eût, dans son portrait,

[I.196.172]
  1.  Op. cit., Maximes et Pensées, t. II, p. 85.  ↩
  2.  Ap. Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. IV, p. 145.  ↩
  3.  Vicaire de Wakefield, trad. Fournier, chap. xx, p. 144. (Paris, M. Lévy, 1869.) Et, un siècle avant Goldsmith, Milton (1608-1674) disait, « en un latin superbe » (B.-H. Gausseron, Bouquiniana, p. 46) :
    •  Et totum rapiunt me, mea vita, libri.

     Rappelons encore un autre mot de Milton, que Mirabeau a inscrit en épigraphe à sa brochure Sur la liberté de la presse : « Tuer un homme, c’est tuer une créature raisonnable ; mais étouffer un bon livre, c’est tuer la raison elle-même ». (Vermorel, Mirabeau, sa vie, ses opinions et ses discours, t. III, p. 13. Paris, Dubuisson, Bibliothèque nationale, 1868. 5 vol. in-16.)  ↩

  4.  Goethe et Lessing, Revue Bleue, 31 janvier 1880, p. 725.  ↩