De Gœthe (1749-1832)[011.1] : « S’occuper des idées sur l’immortalité [de l’âme], cela convient… aux femmes qui n’ont rien à faire. Mais un homme d’un esprit solide, qui pense à être déjà ici-bas quelque chose de sérieux, et qui, par conséquent, a chaque jour à travailler, à lutter, à agir, cet homme laisse tranquille le monde futur, et s’occupe à être actif et utile dans celui-ci. »
Et cette autre belle profession de foi du critique Charles Labitte (1816-1845)[011.2] : « II y a un mot de Bossuet ou de Fénelon[011.3] qui dit : « L’homme s’agite
- Conversations recueillies par Eckermann, trad. Délerot, t. I, pp. 103-104. ↩
- Ap. Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. III, p. 388. ↩
- Le mot est de Fénelon et non de Bossuet. « L’homme s’agite, mais Dieu le mène. » (Fénelon, Sermon pour la fête de l’Épiphanie, Œuvres choisies, t. IV, p. 23 ; Paris, Hachette, 1862.) ↩