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Mot-clé : « Juvénal »

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Le Livre, tome II, p. 122-138

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 122.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 122 [138]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 123.
Pour suite de texte et de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 123 [139]. Source : Internet Archive.

Poètes dramatiques

Poètes lyriques, bucoliques, didactiques, etc.

[II.138.122]
  1.  Crébillon pourrait être supprimé sans inconvénient.  ↩
  2.  On pourrait encore supprimer sans crainte, dans cette bibliothèque « de choix », Clotilde de Surville, Mme Des Houlières, Gresset, Delille, Thompson (plus généralement Thomson), et même J.-B. Rousseau, tous aujourd’hui bien déchus de leur ancienne gloire.  ↩

Le Livre, tome I, p. 294-318

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 294.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 294 [318]. Source : Internet Archive.
  • Isaïe (785-681 av. J.-C.) Voir Bible.

Le Livre, tome I, p. 058-082

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 58.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 58 [082]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 59.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 59 [083]. Source : Internet Archive.

Pour transporter les rouleaux de papyrus, on les plaçait verticalement et par séries dans des boîtes cylindriques plus ou moins ornées, qui étaient de véritables écrins et en avaient le nom (scrinium, pluriel scrinia ; et capsa, æ). Dans les bibliothèques et chez les libraires, on les rangeait à plat dans de petites cases fixées aux murs, ce qui faisait ressembler ces bibliothèques et ces magasins à nos boutiques de papiers peints, dont les murs sont entièrement revêtus de casiers ainsi remplis de rouleaux. Ces bibliothèques et ces librairies pouvaient encore se comparer à l’intérieur des colombiers, tout tapissés de nids ; — ou encore à un columbarium, avec ses rangées de petites niches destinées aux urnes funéraires ; — d’où le nom de nidi, nids, donné à ces cases. Il est à supposer que, souvent, afin d’éviter la poussière, ces « nids » avaient chacun son volet, sa petite porte, ou bien étaient dissimulés derrière de longs panneaux de bois s’ouvrant comme des vantaux d’armoire[058.1].

[I.082.058]
  1.  Sur la disposition des bibliothèques chez les anciens, l’ordre qui y régnait, et le rangement des volumes, on ne peut guère, remarque Peignot (op. cit., pp. 61-63), former « que des conjectures appuyées sur quelques citations isolées et fort incomplètes. D’abord les bibliothèques étaient divisées par armoires, et ces armoires étaient numérotées, car Vopiscus dit : « On voit dans la sixième armoire de la bibliothèque Ulpienne librum elephantinum. » « … La petite chambre où l’on a découvert les 1 700 rouleaux d’Herculanum était entourée d’armoires de la hauteur de cinq pieds et demi. Boèce, dans sa Consolation, nous apprend aussi que ces armoires étaient ornées d’ivoire, c’est-à-dire sans doute que les montants de ces armoires étaient plaqués de petits bas-reliefs et arabesques, ciselés en ivoire…. Ces armoires étaient fermées par des vitraux, du temps de Boèce (mis à mort en 526), de sorte qu’on pouvait voir du dehors les cases, foruli, capsæ, destinées dans l’intérieur à recevoir les rouleaux. Ces rouleaux étaient posés de manière à tenir le moins de place, c’est-à-dire qu’on les glissait à côté les uns des autres dans leurs cases, comme nos marchands de papiers de tenture disposent leurs rouleaux dans leurs boutiques. Mais on avait soin que l’umbilicus, avec sa bossette, fût toujours en avant. La profondeur des rayons pouvait être de quinze pouces…. On n’entassait pas, sans divisions, les rouleaux les uns sur les autres, car il eût été difficile de tirer un rouleau placé dans la partie inférieure de l’armoire, et qui eût supporté la charge des rouleaux supérieurs…. La partie supérieure de l’armoire était parfois surmontée du buste de l’auteur ou d’une divinité qui présidait aux lettres ou aux sciences…. » Suivent des citations de Juvénal, III, vers 219 ; Sidoine Apollinaire, livre II, épître 19 ; Cicéron, lettres diverses ; etc.  ↩

Le Livre, tome I, p. 040-064

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 40.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 40 [064]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 41.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 41 [065]. Source : Internet Archive.

Cette fois Auguste fut bien forcé de saisir l’apologue ; il trouva d’ailleurs la farce bonne, sourit, et fit compter au rusé poète cent mille sesterces (environ 25 000 francs).

« Les successeurs d’Auguste suivirent son exemple et récompensèrent les hommes de lettres tantôt par des honneurs, tantôt par des présents. Domitien enrichit Quintilien et paya généreusement les flatteries de Martial ; Trajan combla de faveurs Pline le Jeune, et Vespasien donna en une seule fois à Saleius cinq cent mille sesterces (123 000 francs). Tacite, qui rapporte ce dernier trait[040.1], ajoute : « Il est beau sans doute de mériter, par ses talents, les libéralités du prince ; mais combien n’est-il pas plus beau encore, si notre fortune nous impose des besoins, de ne recourir qu’à soi, de n’implorer que son génie, de n’avoir que soi pour bienfaiteur ! » « Sans les libéralités des empereurs, les poètes n’auraient eu, dit Juvénal[040.2], d’autre parti à

[I.064.040]
  1.  Dialogue sur les orateurs, ix, p. 409. Au lieu de 123 000 francs, Dureau de Lamalle donne, en note, 97 265 francs, comme représentant la valeur actuelle de 500 000 sesterces.  ↩
    •  Et spes et ratio studiorum in Cæsare tantum :
      Solus enim tristes hac tempestate Camenas.
      Respexit, quum jam celebres notique poetæ
      Balneolum Gabiis, Romæ conducere furnos
      Tentarent….

     « Les lettres n’ont plus que César qui les soutienne et les anime ; lui seul, dans ce siècle ingrat, a rassuré les Muses éperdues, lorsque déjà nos poètes les plus célèbres voulaient se mettre dans Gabies aux gages d’un baigneur, à ceux d’un boulanger de Rome…. » (Juvénal, VII, vers 1 et s., trad. Dusaulx, p. 329.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 039-063

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 39.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 39 [063]. Source : Internet Archive.

vel Auguste dans la personne de Nerva. D’où vient, suivant Juvénal, la détresse des gens de lettres ? C’est que Rome n’a plus des Mécène, des Proculeius, des Fabius, des Lentulus, des Cotta[039.1]. »

On sait quelle sollicitude l’empereur Auguste témoigna aux lettres et aux gens de lettres, que de marques de faveur reçurent de lui Virgile et Horace, entre autres. Ses bienfaits se répandaient même sur d’obscurs écrivains, et Macrobe raconte à ce sujet cette curieuse anecdote[039.2] : Un pauvre poète grec avait l’habitude d’attendre l’empereur à la porte de son palais, et de lui remettre chaque fois une courte pièce de vers célébrant ses louanges. Fatigué de ce manège, dont il faisait probablement semblant de ne pas comprendre le but, l’empereur prit un jour un morceau de papier et y traça quelques vers, qu’il remit au Grec en échange des siens. Le Grec, aussitôt après les avoir lus, de s’exclamer sur leur grâce, leur élégance, leur perfection, de les louer avec le plus chaleureux enthousiasme ; puis de tirer bien vite sa bourse, et de présenter à l’empereur deux oboles : « Si j’avais plus, je donnerais davantage ».

[I.063.039]
    •  Quis tibi Mæcenas ? quis nunc erit aut Proculeius.
      Aut Fabius, quis Cotta iterum, quis Lentulus alter ?
      Tunc par ingenio pretium…

     « Où sont les Mécène, les Fabius ? où trouver un Cotta ? Un autre Lentulus ? Alors les dons égalaient le génie…. » (Juvénal, VII, trad. Dusaulx, p. 344. Paris, Lefèvre, 1845.)  ↩

  1.  Ap. Juvénal, trad. Dusaulx, p. 347, note 10 ; et Géraud, op. cit., p. 198.  ↩

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