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Le Livre, tome II, p. 126-142

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 126.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 126 [142]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 127.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 127 [143]. Source : Internet Archive.

dans les Notes et Réflexions d’un lecteur, de M. Albert Collignon[126.1] ; dans Fra i libri, de MM. Guicciardi et F. de Sarlo[126.2] ; dans le Bonheur de vivre, de sir John Lubbock[126.3] ; etc.

Cette « liste de cent bons livres », donnée par sir John Lubbock dans ce dernier ouvrage, et formée par un auditoire d’ouvriers anglais, est, bien entendu et inévitablement, composée surtout de livres anglais. Les noms de Corneille, de Racine, La Fontaine, Montesquieu, Diderot, J.-J. Rous­seau, etc., sont omis ; mais on y voit resplendir ceux de Bunyan, de Keble, White, Smiles, etc. Comme l’avoue, du reste, spontanément l’au­teur[126.4] : « Si je m’étais adressé à un auditoire français, ma liste aurait été très différente ».

[II.142.126]
  1.  Page 16. (Paris, Fischbacher, 1896 ; in-18.)  ↩
  2.  Voir la Revue bleue, 11 février 1893, p. 163.  ↩
  3.  Tome I, pages 84-88. (Paris, Alcan, 1891 ; in-18.) — Voir aussi, comme « choix de livres », tout le chapitre que nous avons consacré, dans notre tome I, aux Prédilections particulières et Auteurs préférés, spécialement les articles relatifs à Grotius, à Gui Patin, à Daguesseau, Montesquieu, Gresset, etc.  ↩
  4.  Préface, p. ii. — De même, dans l’enquête ouverte par MM. Guicciardi et F. de Sarlo et reproduite dans Fra i libri, c’est Dante qui arrive en tête, absolument comme dans l’enquête ouverte par la Revue bleue c’est Victor Hugo et Molière qui tiennent la corde. (Cf. Revue bleue, 11 février, 3 juin et 24 juin 1893, pp. 163, 677 et 801.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 292-316

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 292.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 292 [316]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 293.
Pour suite de texte : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 293 [317]. Source : Internet Archive.

Le Livre, tome I, p. 234-258

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 234.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 234 [258]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 235.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 235 [259]. Source : Internet Archive.

était, disait-il, tenté de brûler tous ses ouvrages.

Grotius (1580-1645) avait toujours un exemplaire de Lucain dans sa poche, et, raconte Gui Patin, « il le baisait plusieurs fois le jour ». Consulté par M. Dumaurier, ambassadeur de France en Hollande, sur les livres qu’il devait lire et étudier de préférence, Grotius lui indiqua les suivants : l’Ecclésiaste et le livre De la Sagesse ; les Vers dorés de Pythagore ; toutes les œuvres de Platon ; la Rhétorique et la Politique d’Aristote ; les Harangues de Démosthène ; les Fragments de Théognis et de Phocylide[234.1] ; les tragédies d’Euripide ; les Caractères de Théophraste ; les comédies de Térence ; les Offices et les Oraisons de Cicéron ; les écrits de Salluste ; les Épîtres d’Horace ; le Manuel d’Épictète ; les œuvres philosophiques de Sénèque ; les tragédies de Sénèque ; les Opuscules de Plutarque ; les écrits d’Hiéroclès, d’Arrien, de Dion Cassius[234.2] ; l’ouvrage de

[I.258.234]
  1.  Théognis (vie siècle av. J.-C.), le poète gnomique par excellence (gnomê, sentence). Phocylide de Milet, contemporain de Théognis : il est aussi « le type le plus complet du poète gnomique, un Pibrac grec, comme l’appelle M. Croiset ». (La Grande Encyclopédie.) Une traduction des Sentences de Théognis, de celles de Phocylide, ainsi que des Vers dorés de Pythagore, dues toutes les trois à Pierre-Charles Lévesque (1737-1812), se trouve dans le volume Moralistes anciens (Bibliothèque des philosophes et des historiens grecs ; Paris, Lefèvre, 1840 ; in-18).  ↩
  2.  Hiéroclès, philosophe grec de l’École néo-platonicienne, vivait à Alexandrie vers le milieu du ve siècle de notre ère ; il est l’auteur d’un Commentaire sur les vers dorés de Pythagore, d’un Traité de la Providence, etc. — Arrien (Flavius), historien grec, né vers l’an 105, a écrit la vie d’Alexandre le Grand (Anabase), un Manuel sur la philosophie d’Épictète, etc. — Dion Cassius, autre historien grec, né vers l’an 155, auteur d’une Histoire romaine, écrite dans la manière de Polybe, mais de moindre valeur.  ↩