Louis Elzevier : 1540-1617) : un Arbre ou une Minerve ;
Les Estienne : un Olivier (la mère d’Henri Ier Estienne [1470-1520], chef de cette illustre famille d’imprimeurs, se nommait Laure de Montolivet) ;
Galliot du Pré (1512) : une Galiote ou Galère, surmontée de ces mots : « Vogue la gallée[143.1] » ;
Ulrich Gering (1510) : un Soleil ;
Les Gryphe, de Lyon (le plus célèbre et le plus ancien est Sébastien Gryphe, né en Souabe : 1493-1556) : un Griffon placé sur un cube, lié par une chaîne à un globe ailé ;
Olivier Harsy ou de Harsy (1556) : une Herse ;
Thielman Kerver (1520) : deux Licornes ;
Jean de la Caille (1641) : trois Cailles[143.2] ;
Guillaume Le Bé (1539) : la lettre B ;
Michel et Philippe Le Noir (1489) : trois Nègres ou Négresses, à la tête très noire ;
Guy ou Guyot Marchant (1483) : une Portée de plain-chant et deux Mains entrelacées, avec cette
- Remarquer que le mot galée, anciennement synonyme de galère, désigne, en langage typographique, la planchette à rebord sur laquelle le compositeur place les lignes qu’il a composées dans le composteur. ↩
- Un autre Jean de la Caille (1664-1720), sans doute le fils de celui-ci, fut aussi imprimeur et publia une Histoire de l’imprimerie et de la librairie (Paris, 1689, in-4), ouvrage de médiocre valeur. « La Caille est le moins exact et le moins instruit des historiens de l’imprimerie. » (Fournier le Jeune, ap. Michaud, op. cit., art. Caille (Jean de la). Cf. aussi Ambroise Firmin-Didot, op. cit., col. 825 et 829. ↩