livres depuis Homère, et puisque ceux d’à présent sortent de ceux d’autrefois, et en sont la suprême floraison.
« Mais je suis bien bon de me donner tant de mal pour vingt volumes que je préfère aujourd’hui ; les préférerai-je dans vingt ans ? D’ailleurs, j’en préfère bien plus de vingt ! Ah ! que ce monsieur me gêne avec sa question ! »
Le brillant chroniqueur Henry Fouquier (1838-1901) vint aussi prendre part au débat ; mais, au lieu de vingt volumes, il fit choix, lui, de vingt ouvrages, ce qui lui permit de se composer une bibliothèque de poids et d’importance. En tête de ses préférés, il plaça le Dictionnaire de Larousse et celui de Littré, puis les Dialogues philosophiques de Renan : « Ils résument les concepts divers de la vie, et ouvrent le champ à un au-delà très séduisant et très amusant. — Avec ces trois livres, je philosophe. »
Venaient ensuite : « Une histoire universelle moderne, celle de Cantù, si vous voulez ; — l’Histoire de Michelet, qui est le plus beau poème que je connaisse ; — et la Géographie universelle de Reclus, — Avec ces trois livres, je réfléchis sur l’histoire de l’humanité. »
Puis : le Cosmos de Humboldt ; Darwin ; « la dernière physiologie générale ; un traité de physique et de chimie ; l’histoire des mathématiques de Libri » ;