Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 249 [273]. Source : Internet Archive.
d’Archimède, de Pline (l’Ancien), de Cicéron et de Sénèque (le Philosophe ?)[249.1]. Jeune, lorsqu’il étudiait les langues anciennes, il donnait la préférence à Tite-Live et à Virgile, et, dans sa vieillesse, il pouvait encore réciter Virgile presque tout entier mot pour mot[249.2].
Charles XII, roi de Suède, (1682-1718), avait pour Quinte-Curce une prédilection particulière, due à son vif désir de ressembler au héros de cet historien.
Le célèbre marin et ingénieur militaire Renau d’Éliçagaray, dit Petit-Renau (1652-1719), collaborateur et ami de Vauban, manifestait, paraît-il, une aversion prononcée pour tous les livres, à l’exception d’un seul, la Recherche de la vérité, de Malebranche[249.3].
L’érudit Pierre-Daniel Huet, évêque de Soissons, puis d’Avranches (1630-1721), nous apprend « qu’il avait coutume, — dans sa jeunesse tout au moins, — chaque printemps, de relire Théocrite sous l’ombrage renaissant des bois, au bord d’un ruisseau et au chant du rossignol[249.4] ».