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Mot-clé : « Fontenelle »

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Le Livre, tome I, p. 291-315

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 291.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 291 [315]. Source : Internet Archive.

Le Livre, tome I, p. 255-279

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 255.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 255 [279]. Source : Internet Archive.

qui donne à l’âme de plus grands mouvements, qui nous arrache plus à nous-mêmes[255.1], » etc. « Je me souviens qu’en sortant d’une pièce intitulée Ésope à la cour[255.2], je fus si pénétré du désir d’être plus honnête homme, que je ne sache pas avoir formé une résolution plus forte[255.3]. » « Dans la plupart des auteurs, je vois l’homme qui écrit ; dans Montaigne, l’homme qui pense[255.4]. » « Les Maximes de La Rochefoucauld sont les proverbes des gens d’esprit[255.5]. » « Un honnête homme (Rollin) a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au cœur…. C’est l’abeille de la France[255.6]. » « Fontenelle, autant au-dessus des autres hommes par son cœur, qu’au-dessus des hommes de lettres par son esprit[255.7]. » « Les quatre grands poètes, Platon, Malebranche, Shaftesbury, Montaigne[255.8]. »

Fontenelle (1657-1757) appréciait très hautement l’Imitation de Jésus-Christ, qu’il a ainsi qualifiée, dans sa Vie de Corneille[255.9] : « Ce livre, le plus beau qui soit parti (sic) de la main d’un homme, puisque l’Évangile n’en vient pas ».

L’Imitation de Jésus-Christ était aussi un des

[I.279.255]
  1.  Op. cit., Des modernes, p. 426.  ↩
  2.  De Boursault.  ↩
  3.  Op. cit., p. 426.  ↩
  4.  Op. cit., p. 426.  ↩
  5.  Op. cit., p. 426.  ↩
  6.  Op. cit., p. 427.  ↩
  7.  Op. cit., p. 428.  ↩
  8.  Op. cit., p. 432.  ↩
  9.  En tête des Œuvres complètes de P. Corneille, t. I, p. 5. (Paris, Didot, 1886. In-8.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 249-273

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 249.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 249 [273]. Source : Internet Archive.

d’Archimède, de Pline (l’Ancien), de Cicéron et de Sénèque (le Philo­sophe ?)[249.1]. Jeune, lorsqu’il étudiait les langues anciennes, il donnait la préférence à Tite-Live et à Virgile, et, dans sa vieillesse, il pouvait encore réciter Virgile presque tout entier mot pour mot[249.2].

Charles XII, roi de Suède, (1682-1718), avait pour Quinte-Curce une prédilection particulière, due à son vif désir de ressembler au héros de cet historien.

Le célèbre marin et ingénieur militaire Renau d’Éliçagaray, dit Petit-Renau (1652-1719), collaborateur et ami de Vauban, manifestait, paraît-il, une aversion prononcée pour tous les livres, à l’exception d’un seul, la Recherche de la vérité, de Malebranche[249.3].

L’érudit Pierre-Daniel Huet, évêque de Soissons, puis d’Avranches (1630-1721), nous apprend « qu’il avait coutume, — dans sa jeunesse tout au moins, — chaque printemps, de relire Théocrite sous l’ombrage renaissant des bois, au bord d’un ruisseau et au chant du rossignol[249.4] ».

[I.273.249]
  1.  Peignot, op. cit., t. I, p. 194.  ↩
  2.  Id., ibid. ; et Fontenelle, Éloge de M. Leibnitz, Œuvres choisies, t. III, p. 183. (Paris, Jouaust, 1883.)  ↩
  3.  Cf. Peignot, op. cit., t. I, p. 366.  ↩
  4.  Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. III, pp. 49 et 452.  ↩