carton de collage de feuilles blanches laminées avec soin[068.1].
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Tous les papiers (les papiers de fabrication moderne), selon une juste remarque du Mémorial de la librairie française[068.2], « sont plus ou moins sujets à changer de couleur ; cette altération ne consiste, pour la plupart, qu’en un brunissement qui affecte d’abord les extrémités du papier et gagne peu à peu l’intérieur ; parfois aussi elle est uniforme. Dans ce dernier cas, le papier lui-même est altéré ; tandis que, dans le premier, il n’y a qu’intervention d’agents extérieurs, tels qu’une atmosphère ambiante chargée de produits, en combustion, de gaz d’éclairage. Les acides et oxydants produisent l’altération par action directe sur les fibres du papier, ou, si ce dernier contient de l’amidon, la combinaison de ces acides avec cet hydrate de carbone amène une rapide détérioration de couleur. En un mot, l’altération de la couleur des papiers ordinaires à la cellulose est relative à la quantité de résine qu’ils contiennent, ou, plus généralement, à la résine et aux procédés de fixation de cette dernière dans le collage. »
- Paul Charpentier, op. cit., p. 308. Cf. Louis Figuier, op. cit., pp. 211 et 302. ↩
- Numéro du 12 juillet 1900, p. 398. Voir aussi le numéro du 29 novembre 1900, p. 633. ↩