Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 156 [180]. Source : Internet Archive.
et quelle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage, il est bon, et fait de main d’ouvrier[156.1] ».
Fénelon (1651-1715), si épris de l’antiquité et si nourri de la lecture des anciens, fait dire à Télémaque : « Pour mieux supporter l’ennui de la captivité et de la solitude, je cherchai des livres…. Heureux, disais-je, ceux qui… se divertissent en s’instruisant, et qui se plaisent à cultiver leur esprit par les sciences ! En quelque endroit que la fortune ennemie les jette, ils portent toujours avec eux de quoi s’entretenir ; et l’ennui, qui dévore les autres hommes, au milieu même des délices, est inconnu à ceux qui savent s’occuper par quelque lecture. Heureux ceux qui aiment à lire, et qui ne sont point, comme moi, privés de la lecture[156.2] ! »