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Mot-clé : « Estrées (maréchal d’) »

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Le Livre, tome II, p. 249-265

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 249.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 249 [265]. Source : Internet Archive.

Parmi les plus insatiables acquéreurs de livres et les maniaques qui en achètent d’innombrables quantités pour n’en rien faire, ne pas même les regarder, nommons :

 

Jean Harius (xvie siècle), chanoine de Gorcum, « qui, transportant ses livres à la Haye, en encombre tellement le port que la ville en est stupéfaite » et qu’il en reçoit le joli surnom de Jean des Livres. Achetée par Charles-Quint, qui la rendit publique, cette bibliothèque « formidable » fut dispersée durant les guerres civiles de la Hollande[249.1].

 

Le duc et maréchal d’Estrées (1660-1737) : « Ce qu’il amassa de livres rares et curieux, raconte Saint-Simon[249.2], d’étoffes, de porcelaine, de diamants, de bijoux, de curiosités précieuses de toutes les sortes, ne se peut nombrer, sans en avoir jamais su

[II.265.249]
  1.  F. Fertiault, les Légendes du livre, pp. 83 et 106 ; et Drames et Cancans du livre, p. 265.  ↩
  2.  Mémoires, t. II. p. 432. (Paris, Hachette, 1865.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 252-276

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 252.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 252 [276]. Source : Internet Archive.

L’évêque de Rochester Atterbury (1662-1732) savait par cœur tous les bons auteurs du siècle d’Auguste, mais il donnait la préférence à Virgile. Parmi nos livres, ceux qu’il estimait le plus étaient les Essais de Montaigne, les Pensées de Pascal, l’Histoire universelle de Bossuet, le Télémaque de Fénelon ; puis Rollin, La Fontaine, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Molière et Racine.

Le maréchal de Villars (1653-1734) aimait tant les poésies d’Horace qu’il en avait toujours un exemplaire dans sa poche[252.1].

Le maréchal et vice-amiral d’Estrées (1660-1737) partageait ce culte pour Horace, et emportait toujours avec lui, dans ses voyages sur mer, les œuvres de ce poète.

Jean-Baptiste Rousseau (1671-1740), passant en revue, dans son épître à Clément Marot, les poètes latins qu’il faut, avant tous autres,

consulter,
Lire, relire, apprendre, méditer,

nomme Virgile, Ovide, Horace, Catulle et Tibulle.

Rollin (1661-1741) se sentait le plus vif attrait

[I.276.252]
  1.  Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. XIII, p. 125.  ↩