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Le Livre, tome I, p. 290-314

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 290.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 290 [314]. Source : Internet Archive.

Le Livre, tome I, p. 170-194

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 170.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 170 [194]. Source : Internet Archive.

charment nos loisirs et qui nous procurent de vrais plaisirs[170.1]…. »

« L’amour des Lettres, écrit Duclos (1704-1772), dans ses Considérations sur les mœurs[170.2], rend assez insensible à la cupidité et à l’ambition, console de beaucoup de privations, et souvent empêche de les connaître ou de les sentir. Avec de telles dispositions, les gens d’esprit doivent, tout balancé, être encore meilleurs que les autres hommes. »

« Les Lettres sont un secours du ciel, atteste Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814)[170.3]. Ce sont des rayons de cette sagesse qui gouverne l’univers, que l’homme, inspiré par un art céleste, a appris à fixer sur la terre. Semblables aux rayons du soleil, elles éclairent, elles réjouissent, elles échauffent ; c’est un feu divin…. Les sages qui ont écrit avant nous sont des voyageurs qui nous ont précédés dans les sentiers de l’infortune, qui nous tendent la main, et nous invitent à nous joindre à leur compagnie, lorsque tout nous abandonne. Un bon livre est un bon ami. »

« Je suis auprès de mes consolateurs, de vieux livres, une belle vue et de douces promenades. J’ai soin de mes deux santés. Je tâche de les faire mar-

[I.194.170]
  1.  Lettre du 25 novembre 1770. (Voltaire, op. cit., t. VII, p. 190.)  ↩
  2.  Chap. xi, Sur les gens de lettres, pp. 149-150. (Paris, Hiard, 1831.)  ↩
  3.  Paul et Virginie, pp. 93-94. (Paris, Didot, 1859. In-18.)  ↩