Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 231 [255]. Source : Internet Archive.
Mélanchthon (1497-1560) bornait toute sa bibliothèque à quatre auteurs dont les noms commencent par la même lettre : Platon, Pline, Plutarque et Ptolémée[231.1].
L’amiral de Coligny (1517-1572) faisait, dans sa jeunesse, sa lecture habituelle des Éléments d’Euclide et des Vies des hommes illustres de Plutarque.
Le poète Jean Dorat ou Daurat (1508-1588) admirait tellement certaine épigramme d’Ausone (la 107e : In puerum formosum), qu’il prétendait qu’un démon en était l’auteur.
Le célèbre jurisconsulte Cujas (1520-1590) disait des ouvrages de Paul de Castro, professeur de droit, mort à Florence en 1437 : Qui non habet Paulum de Castro tunicam vendat et emat. Ce mot a été appliqué depuis à l’ouvrage de Domat (1625-1696), Des lois civiles dans leur ordre naturel.
Montaigne (1533-1592) aimait Boccace, Rabelais et Jean Second. Il estimait les Géorgiques de Virgile « le plus accompli ouvrage de la poésie ». Lucrèce, Catulle et Horace lui semblaient être, avec Virgile, les quatre meilleurs poètes latins. Il affectionnait aussi particulièrement Lucain et Térence, Plutarque