(1683-1766) avait également pour devise : Thomas G. et amicorum[333.1].
Le bibliophile Jordan (1700-1745), de Berlin, ami de Frédéric le Grand, mettait aussi en tête de ses livres l’inscription : Jordani et amicorum[333.2].
De même, J. Gomez de la Cortina (….-….), dont plusieurs volumes se trouvent à la bibliothèque universitaire de Douai, faisait graver sur le plat de ses livres, au-dessus de ses armoiries : J. Gomez de la Cortina et amicorum, et au-dessous : Fallitur hora legendo[333.3].
Et Jacques Denyau (….-….) bibliophile angevin : Sum Jacobi Denyau et amicorum, non omnium[333.4].
De nos jours, le sénateur Victor Schœlcher (1804-1894) avait adopté cet ex-libris, bien autrement libéral que celui de Grolier : « Pour tous et pour moi[333.5] ». En vrai et magnanime philanthrope, il commençait la charité par autrui, par tout le monde, et se servait le dernier.
Un collectionneur du xviiie siècle, Randon de Boisset, désirant concilier sa jalouse passion de
- F. Fertiault, op. cit., p. 353. ↩
- Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. VII, p. 486. ↩
- Jules Cousin, De l’organisation… des bibliothèques, p. 160, n. 1. ↩
- L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 10 juillet 1879, col. 390. ↩
- L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 10 juillet 1879, col. 401. ↩