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Mot-clé : « Delon (Charles) »

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Le Livre, tome II, p. 051-067

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 051.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 051 [067]. Source : Internet Archive.

écoulée ! ô mon vieux chien qui n’oubliait pas l’heure du souper, et qui répondait au son lointain de la cloche par un douloureux hurlement de regret et de gourmandise ! »

Citons encore ces éloquentes et évocatrices réminiscences de Charles Delon (1839-1900), dans son Histoire d’un livre[051.1] : « O mes promenades errantes, mes libres lectures à travers bois ! O mes chers livres, mes amis et mes compagnons ! Le bon plaisir, si vous saviez, les douces heures ! Ce sont là mes meilleurs souvenirs de ce temps (de mon enfance). Et comme je me les rappelle ! Il me semble que je vois encore l’étroit sentier le long des blés, les chemins creux remplis d’ombre fraîche ; l’arbre au pied duquel j’étais quand je lus telle phrase qui me frappa, me fit comprendre tant de choses que je n’avais jamais comprises ; la pierre moussue où j’étais assis quand je lisais cette page qui m’enchanta tellement que je la relus cinq fois de suite, et que je la sais encore tout entière par cœur aujourd’hui…. »

[II.067.051]
  1.  Page 16. (Paris, Hachette, 1898; 6e édit.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 045-069

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 45.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 45 [069]. Source : Internet Archive.

quait[045.1]. Ce mode de fabrication paraît avoir été identique en Grèce et dans le monde romain ; le livre, à Athènes comme à Rome, se composait originairement d’une longue bande de papyrus roulée sur elle-même, nommée en latin volumen, rouleau (au pluriel

[I.069.045]
  1.  Pour l’étude du livre dans l’antiquité, j’ai eu recours d’abord à l’excellent ouvrage de H. Géraud, Essai sur les livres dans l’antiquité, particulièrement chez les Romains, (Paris, Techener, 1840 ; in-8, 232 p.), qui est si abondamment documenté, si soigneusement et consciencieusement fait : on peut dire que l’auteur (mort en 1844, à 32 ans) a passé en revue tous les écrivains latins et grecs, et a butiné tout ce qui se rapporte à la question du livre chez les anciens ; si bien que son « Essai », quoique datant de plus d’un demi-siècle, reste encore et sans conteste le meilleur travail qu’on ait publié sur cette question. J’ai mis aussi à contribution Gabriel Peignot, Essai historique et archéologique sur la reliure des livres et sur l’état de la librairie chez les anciens (Dijon, Lagier, et Paris, Renouard, 1834) ; puis Lalanne Ludovic, Curiosités bibliographiques (Paris, Delahays, 1857), qui s’est, lui aussi, beaucoup servi de l’ouvrage de Géraud ; Lacroix, Fournier et Seré, Histoire de l’imprimerie et des arts… qui se rattachent à la typographie (Paris, Delahays. s. d.) ; Egger, Histoire du livre depuis ses origines jusqu’à nos jours (Paris, Hetzel, s. d.), et le Papier dans l’antiquité et dans les temps modernes (Paris, Hachette, 1867) ; Lecoy de la Marche, les Manuscrits et la Miniature (chap. i et vii) (Paris, Quantin, s. d,) ; Delon, Histoire d’un livre, 6e édit. (Paris. Hachette, 1898) ; Dr James Gow, Minerva, Introduction à l’étude des classiques scolaires grecs et latins, édition française publiée par M. Salomon Reinach (Paris, Hachette, 1890), pp. 18-26, où la question du livre chez les anciens m’a paru bien résumée ; Anthony Rich, Dictionnaire des antiquités romaines et grecques, trad. Chéruel (Paris, Didot, 1873) ; Daremberg et Saglio, Dictionnaire des antiquités grecques et romaines (Paris, Hachette; en cours de publication) ; etc.  ↩