Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 237 [261]. Source : Internet Archive.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 238 [262]. Source : Internet Archive.
cialement « pratiqué Tacite », et l’on a vendu, il y a quelque douze ans, un exemplaire du Discours sur Tacite, de l’historien italien Malvezzi (1599-1654), traduit en anglais par sir Richard Baker (1568-1645), exemplaire chargé de notes en latin et en anglais attribuées à Milton[237.1].
Turenne (1611-1675) avait, dans sa jeunesse, une grande admiration pour Quinte-Curce.
Desmarets de Saint-Sorlin (1595-1676) ne voyait rien de plus beau sur terre que son poème de Clovis, et il en était si enchanté qu’il en renvoyait la gloire à Dieu : « Oui, dit-il dans ses Délices de l’esprit, Dieu m’a sensiblement assisté, puisqu’il m’a permis de finir un aussi beau livre ». On prétend qu’un plaisant, lorsque Desmarets lui envoya son volume des Délices de l’esprit, mit à l’errata : Délices, lisez Délires.
Pierre Corneille (1616-1684) faisait ses lectures favorites de Tacite, de Tite-Live, et surtout de Lucain et de Sénèque (le Tragique ?)[237.2].
Pétrone, que Juste Lipse appelle auctor purissimæ impuritatis, était l’admiration du grand Condé (1621-1686), et cette admiration était telle « qu’il pensionnait un lecteur, uniquement chargé de lui réciter le Satyricon[237.3] ».