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Mot-clé : « Bossuet »

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Le Livre, tome II, p. 123-139

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 123.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 123 [139]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 124.
Pour suite de texte et de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 124 [140]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 125.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 125 [141]. Source : Internet Archive.

Épistolaires

Romans

Histoire

[II.139.123]
  1.  Et ses Annales aussi sans doute.  ↩
  2.  Comme Mably, Vertot et Saint-Réal sont présentement bien abandonnés et pourraient être supprimés de cette liste.  ↩
  3.  Nous ajouterions volontiers ici deux autres ouvrages de Voltaire, l’Essai sur les mœurs et le Siècle de Louis XIV, — sans parler du Dictionnaire philosophique, qui aurait immanquablement pris place dans une des sections précédentes. Mais que d’autres historiens mériteraient de figurer aujourd’hui sur cette liste ! Le cardinal de Retz, Saint-Simon, etc. ; et Augustin Thierry, Michelet, Taine, etc. Nous ne manquerions pas non plus d’ajouter aux Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence de Montesquieu, l’Esprit des lois et les Lettres persanes. II est à remarquer, en outre, que nulle mention n’est faite ici ni de Dante, ni de Shakespeare, ni de Rabelais, ni de Jean-Jacques Rousseau, ni de Diderot, tous reconnus aujourd’hui pour des écrivains de premier ordre, mais qui, du temps de Peignot, n’avaient pas obtenu la renommée qu’ils ont acquise depuis.  ↩

Le Livre, tome II, p. 121-137

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 121.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 121 [137]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 122.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 122 [138]. Source : Internet Archive.

Littérature

Poétique

Poètes épiques

[II.137.121]
  1.  Nous ne manquerions pas aujourd’hui d’ajouter ici au moins un nom, celui de Sainte-Beuve, Causeries du lundi, Nouveaux Lundis, Portraits littéraires, etc.  ↩
  2.  L’Arioste mériterait certainement de prendre place dans cette section, au moins autant que le Tasse et surtout que Voltaire.  ↩

Le Livre, tome I, p. 285-309

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 285.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 285 [309]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 284.
Pour suite de texte : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 286 [310]. Source : Internet Archive.

Le Livre, tome I, p. 244-268

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 244.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 244 [268]. Source : Internet Archive.

les poésies de Malherbe, les tragédies de Corneille et les œuvres de Voiture se sont établi comme un droit de me plaire toute ma vie ».

Bossuet (1627-1704), consulté sur celui de tous les ouvrages qu’il préférerait avoir fait, répondit : « Les Lettres provinciales de Pascal[244.1] ». Il avait aussi une prédilection particulière pour le poète latin Horace, prédilection que rien ne justifie, remarque Lamartine[244.2]. « Peut-être aussi, continue-t-il, cette inexplicable prédilection pour le moins divin de tous les poètes tenait-elle à ce que la poésie avait apparu à Bossuet enfant pour la première fois dans les pages de ce poète. Cette ravissante apparition s’était prolongée et changée en reconnaissance dans son âme. Il y a, dans les bibliothèques comme dans le monde, de mauvaises rencontres qui deviennent de vieilles amitiés. »

Lamartine ignorant, qui ne sait que son âme[244.3],

qui n’a rien compris à notre xvie siècle, qui a méconnu et malmené Montaigne[244.4], qui a traité Rabelais d’ « infâme cynique » et de « grand boueux de

[I.268.244]
  1.  Peignot, op. cit., t. I, p. 172.  ↩
  2.  Lamartine, Lectures pour tous, Vie de Bossuet, pp. 420-421. (Paris, Hachette, 1860.)  ↩
  3.  Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. XI, Notes et Pensées, p. 462.  ↩
  4.  Cf. Lamartine, les Confidences, livre XI, xvi, p. 315. (Paris, M. Lévy, 1855.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 002-026

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 2.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 2 [026]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 3.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 3 [027]. Source : Internet Archive.

sostris. La plus ancienne mention d’une bibliothèque et le plus ancien jugement porté sur les livres datent de cette époque. Cette bibliothèque, c’est celle qu’Osymandias avait réunie, selon l’historien Diodore de Sicile[002.1], dans son magnifique palais de Thèbes, et ce jugement n’est autre que l’inscription gravée par ce roi au-dessus de la porte de cette bibliothèque : « Remèdes de l’âme ».

Remèdes de l’âme : du premier coup, le livre se trouve admirablement et immuablement défini. Jamais on ne dira mieux. Lorsque, bien plus tard, au xviiie siècle, Montesquieu nous déclarera qu’il n’a « jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé[002.2] » ; lorsque, plus tard encore, au xixe,

[I.026.002]
  1.  Bibliothèque historique, I, 49, trad. Hœfer, t. I, p. 60. (Paris, Hachette, 1865.) Cf. aussi Bossuet, Discours sur l’histoire universelle, troisième partie, chap. iii (Œuvres choisies, t. I, p. 382 ; Paris, Hachette, 1868, 5 vol. in-8). Dans le texte de Diodore, il y a simplement ίατρεϊον, officine médicinale.  ↩
  2.  Montesquieu, Pensées diverses, Portrait (Œuvres complètes, t. II, pp. 419-420 ; Paris, Hachette, 1866, 3 vol. in-18). Dans sa concision, cette phrase de Montesquieu, hommage éclatant rendu aux Lettres, semble cacher un involontaire aveu de sécheresse de cœur. Mais comment imputer cette dureté de sentiments au généreux et compatissant philosophe qui nous fait cet autre aveu, dans une de ses Pensées (t. II, p. 421) : Je n’ai jamais vu couler de larmes sans en être attendri » ? Montesquieu a simplement voulu dire ici (cf. Larousse, Art d’écrire, les Fleurs et les Fruits, livre du maître, pp. 190-192) : « En lisant le récit d’infortunes, nous voyons que tous les hommes ont souffert avant nous, que beaucoup ont souffert plus que nous. Alors, la douleur s’adoucit…. En outre, la littérature, aussi bien que les beaux-arts et la nature elle-même, est une expression du beau ; or, la vue du beau tend à rétablir l’harmonie rompue au profit du sentiment. » Etc. Voir aussi ce que dit plus loin (p. 20) Pline le Jeune : « … Sans doute elle (l’étude) me fait mieux comprendre toute la grandeur du mal (de la peine), mais elle m’apprend aussi à le supporter avec plus de patience » ; et ce qu’écrit Éginhard à son ami Loup de Ferrières (pp. 85-86).  ↩