Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 244 [268]. Source : Internet Archive.
les poésies de Malherbe, les tragédies de Corneille et les œuvres de Voiture se sont établi comme un droit de me plaire toute ma vie ».
Bossuet (1627-1704), consulté sur celui de tous les ouvrages qu’il préférerait avoir fait, répondit : « Les Lettres provinciales de Pascal[244.1] ». Il avait aussi une prédilection particulière pour le poète latin Horace, prédilection que rien ne justifie, remarque Lamartine[244.2]. « Peut-être aussi, continue-t-il, cette inexplicable prédilection pour le moins divin de tous les poètes tenait-elle à ce que la poésie avait apparu à Bossuet enfant pour la première fois dans les pages de ce poète. Cette ravissante apparition s’était prolongée et changée en reconnaissance dans son âme. Il y a, dans les bibliothèques comme dans le monde, de mauvaises rencontres qui deviennent de vieilles amitiés. »
Lamartine ignorant, qui ne sait que son âme[244.3],
qui n’a rien compris à notre xvie siècle, qui a méconnu et malmené Montaigne[244.4], qui a traité Rabelais d’ « infâme cynique » et de « grand boueux de