avoir toujours dans sa poche, afin de les consulter ou de les relire à volonté, tels que certains manuels, guides, indicateurs, etc., ou des chefs-d’œuvre comme les Fables de La Fontaine, les Odes d’Horace, les Satires de Regnier, le Théâtre de Molière ou de Racine, etc.
A ce propos, le sagace bibliographe Mouravit fait, d’après Bollioud-Mermet, dit-il[121.1], la remarque suivante sur le choix des formats et leur parfaite convenance, leur mise en harmonie avec l’ouvrage que le volume renferme : « Les recherches savantes de l’érudition se trouvent à l’aise dans l’in-folio ; la pensée du philosophe, le récit de l’historien, demandent la majestueuse gravité de l’in-quarto ou de l’in-octavo ; le poète, les esprits humoristes, se plaisent dans le charmant in-douze, l’in-dix-huit si coquet, le gracieux in-trente-deux ; un livre de prédilection empruntera les sveltes proportions de ces minces formats[121.2] ».
M. Émile Leclerc résume ainsi, de son côté, l’emploi des formats :
« L’in-plano n’est guère employé que pour les
- Cf. Bollioud-Mermet, De la bibliomanie, pp. 48-49. Cette référence est indiquée par M. Gustave Mouravit ; mais il est à noter que le texte de l’opuscule de Bollioud-Mermet, en cet endroit ou ailleurs, ne se rapproche que bien vaguement de la remarque et des excellentes considérations sur le choix et la convenance des formats, formulées par l’auteur du Livre et la Petite Bibliothèque d’amateur. ↩
- Gustave Mouravit, op. cit., pp. 196-197. ↩