Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 247 [271]. Source : Internet Archive.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 248 [272]. Source : Internet Archive.
de même du poète allemand Wieland (1733-1813) : le dernier livre lu lui semblait le plus beau ; ce qui faisait dire à Gœthe[247.1] : « Tâchons de ne pas ressembler à Wieland… et gardons-nous de sa délicate mobilité, par suite de laquelle la dernière chose qu’il lisait effaçait pour ainsi dire tout ce qui avait précédé ».
Boileau (1636-1711) plaçait en première ligne Homère ; puis venait Térence. Il donnait le pas aux anciens sur les modernes, à l’exception d’un seul auteur, Pascal, qu’il mettait à côté des plus grands. « Mon Père, disait Boileau au Père Bouhours, lisons les Lettres provinciales, et, croyez-moi, ne lisons pas d’autres livres. » Le jésuite Bouhours ne devait pas être tout à fait de l’avis de Boileau[247.2].
Malebranche (1638-1715), ayant lu par hasard le Traité de l’homme de Descartes, en fut vivement frappé, aussi vivement que La Fontaine des vers de Malherbe ; il abandonna toute autre étude pour la philosophie de Descartes, et consacra le reste de ses jours à la métaphysique[247.3].