néanmoins ce papier est rarement blanc, et il a l’inconvénient d’être transparent[062.1].
- Cf. id., op. cit., pp. 22-23 ; — G. d’Avenel, op. cit., p. 20 ; — Mémorial de la librairie française, 10 et 17 août 1905, pp. 424 et 437, où il est dit, comme nous l’avons vu tout à l’heure (p. 50, n. 1), que l’alfa « rivalise avec le chiffon pour les papiers de belle qualité ». M. Georges Olmer, op. cit., p. 18) estime, au contraire, que, « de tous les succédanés, le bois chimique est, sans contredit, le meilleur…. A notre avis, continue-t-il, il est de beaucoup supérieur à l’alfa, et présente même certains avantages sur le chiffon. » Avantages d’économie uniquement : plus loin (pp. 20 et 21), le même auteur — qui, d’une façon générale, se montre bien trop prodigue d’éloges envers la pâte de bois chimique, la « cellulose au bisulfite », — avoue que le papier de bois, même de bois chimique, « n’a pas la solidité du papier de pur chiffon », et « qu’il n’est jamais d’un blanc parfait…. En résumé, conclut-il, le bois chimique résoudrait victorieusement la question du papier sans chiffon, si l’on pouvait détruire complètement ses principes colorants et obtenir une blancheur irréprochable. » Comme correctif et mise au point, écoutons ces sages réflexions de M. G. d’Avenel (op. cit., pp. 39-40) : « … La pâte de bois a tout envahi. Les Norvégiens, qui en fournissent les éléments, prétendent que sa qualité est aussi bonne que celle de n’importe quelle autre fibre végétale : Le bois, dit Bjoness, n’est autre chose que du chiffon vierge. Les détracteurs du papier de bois se plaignent, au contraire, qu’il soit raide au toucher et manque de souplesse, ce qui le rend sujet à craquer et à se rompre ; qu’il contienne des taches noires ou brunes, disséminées à la surface, et aussi bon nombre de « bûches », — fibres en paquets mal désagrégées. Les imprimeurs affirment qu’il n’est pas « amoureux », c’est-à-dire que l’encre, mal retenue par lui, ne sèche pas assez rapidement. Personne n’est trompé cependant, puisque les gens du métier savent reconnaître la « pâte mécanique » à là seule inspection du papier, et disposent, s’ils conservent quelque doute, de réactifs à peu près infaillibles pour en déceler la présence. Seulement l’introduction de cette pâte dans le dosage est précisément le seul moyen d’abaisser la valeur marchande au niveau souhaité par l’acheteur. » ↩