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Mot-clé : « Anquetil-Duperron »

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Le Livre, tome I, p. 273-297

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 273.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 273 [297]. Source : Internet Archive.

tion, et la patrie de mon âme et de mon esprit ! »

Le célèbre orientaliste Anquetil-Duperron (1731-1805), le traducteur du Zend-Avesta et le créateur des études asiatiques en Europe, qui, sans fortune et sans ressources, brûlant d’aller étudier la langue et la religion de Zoroastre, s’enrôla, à vingt-trois ans, comme simple soldat, dans une compagnie expédiée aux Indes, partit avec ces trois volumes dans son sac : la Bible, les Essais de Montaigne et le Traité De la Sagesse de Charron[273.1].

William Pitt (1759-1806), fils de lord Chatham, qui, comme nous l’avons vu[273.2], « s’enchantait de Virgile », se complaisait avec Eschyle ; et son adversaire, Fox (1749-1806), le chef des whigs, se délectait, lui, avec les lettres de Mme de Sévigné[273.3].

Jacques Delille (1738-1813) se passionna d’abord pour le poème de la Religion, de Louis Racine[273.4].

Palissot (1730-1814) considérait le xviiie siècle comme moins fécond en ouvrages de génie que le siècle précédent, mais « il paraît l’emporter du côté des traductions ». Celle de Térence par l’abbé

[I.297.273]
  1.  Edgar Quinet, le Génie des religions, livre II, chap. I, p. 47. (Paris, Chamerot, 1851.)  ↩
  2.  Supra, p. 261.  ↩
  3.  Doudan, Lettres, t. IV, p. 151. (Paris, C. Lévy, 1879. In-18.)  ↩
  4.  Peignot, op. cit., t. I, p. 391. Nous rappelons encore une fois que toutes les particularités et citations dont les sources ne sont pas indiquées sont empruntées à Peignot, Manuel du bibliophile, t. I, pp. 29-413.  ↩