un « Aperçu des principaux ouvrages qui doivent former la base d’une bonne bibliothèque ».
Un catalogue du même genre accompagne l’opuscule de N.-L.-M. Desessarts (1744-1810), Conseils pour former une bibliothèque peu nombreuse[118.1].
Nous signalerons encore le Plan d’une bibliothèque universelle… suivi du Catalogue des chefs-d’œuvre de toutes les langues et des ouvrages originaux de tous les peuples, Qu’Aimé Martin (1781-1844) a inséré à la fin du volume servant d’introduction au Panthéon littéraire[118.2]. Ce « catalogue », très développé, est certainement, avec le « choix » de Gabriel Peignot, ce qu’on a publié de plus judicieux et de plus pratique à ce sujet. Mais l’un aussi bien que l’autre, aussi bien que tous ceux qu’on peut rencontrer et proposer, ont besoin d’une « mise au point » préalable ; car « les livres ont leur temps », « il se trouve une mode pour les livres, de même que pour les éventails, les gants, les rubans et autres merceries ». C’est Charles Sorel (1597 [?]-1674) qui disait cela, il y a plus de deux cents ans, au début de son petit traité De la connaissance des bons livres[118.3], et la remarque est toujours vraie, toujours bonne à rappeler.
- Pages 89-105 : en tête du Nouveau Dictionnaire bibliographique portatif du même auteur. (Paris, Desessarts, 1804 ; in-8.) ↩
- Pages 437-533. (Paris, Desrez, 1837 ; in-8.) ↩
- Pages 24 et 12. (Amsterdam, Boom, 1672.) Voir aussi, sur le « choix des livres », les pages 49 et suivantes de cet ouvrage de Charles Sorel. ↩