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Le Livre, tome III, p. 019-033

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 19.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 19 [033]. Source : Internet Archive.

Nous aurons à nous souvenir de cette remarque, lorsque nous traiterons de l’achat des livres.

Parmi les autres matières, quelquefois bien inatten­dues[019.1], qu’on peut transformer en papier, nous citerons : la mousse, les feuilles d’arbres et de menues plantes, le son, le tabac, la pomme de terre[019.2], les résidus de la canne à sucre[019.3], le crottin de cheval et la fiente de tous les animaux herbi­vores[019.4], les nids de guêpes[019.5], le tan, le vieux cuir, etc.

Le crottin de cheval, notamment, a été, à différentes reprises, préconisé pour la fabrication du papier. Un savant, nommé Jobard, mort directeur du Conservatoire des Arts et Métiers de Bruxelles, a spécialement et énergiquement soutenu cette thèse. « Il es-

[III.033.019]
  1.  On en trouvera une liste détaillée dans Louis Figuier, op. cit., p. 209.  ↩
  2.  Cf. Mémorial de la librairie française, 8 juin 1905, p. 313.  ↩
  3.  « La bagasse, tissu fibreux de la canne à sucre après l’extraction du jus…. Cette canne ou tige a beaucoup de ressemblance avec le bambou. La bagasse a été traitée avec succès, mais son rendement en pâte est faible, et elle n’est utilisable que pour les sortes inférieures de papiers. » (C.-F. Cross et E.-J. Bevan, Manuel de la fabrication du papier, trad. L. Demarest, p. 175 ; Paris, Baudry, 1902 ; in-8.)  ↩
  4.  « En 1841, on prit un brevet pour un procédé pour remplacer le chiffon, dans la fabrication du papier, par la fiente de tous les animaux herbivores. » (Louis Figuier, op. cit., p. 209.)  ↩
  5.  C’est le naturaliste allemand Scheffer (….-1790) qui s’avisa de fabriquer du papier avec des nids de guêpes. Il a fait imprimer, en 1761, sur ce singulier papier, un mémoire qui reçut les éloges de l’Académie des sciences de Bavière. (Cf. id., op. cit., p. 208.)  ↩