Le Livre, tome II, p. 125-141
Par Albert Cim le 22 oct. 1905, 12 h 21 - IV. Dénombrement des livres - Lien permanent
d’Auguste Comte (1798-1857)[125.1], où se trouve une liste de 150 volumes ou ouvrages destinés à composer la « Bibliothèque positiviste au xixe siècle » ; — les « Catalogues des bibliothèques de Napoléon Ier » (bibliothèques de voyage, de la Malmaison, des Tuileries, etc.), publiés par M. Gustave Mouravit, dans son étude sur « Napoléon bibliophile »[125.2] ; — le « Catalogue de livres (au nombre de 43), choisis par la Société Franklin pour les bibliothèques populaires »[125.3] ; — et les plans de bibliothèques insérés
- Pages 37-40. (Paris, sans nom d’éditeur. En vente, 10, rue Monsieur-le-Prince, 1890 ; 3e édit.) ↩
- Revue biblio-iconographique, mai 1903 à 1905. Voir notamment le numéro de décembre 1903, pp. 389-391, où se trouve une lettre relative au projet de l’empereur (projet qui ne fut jamais exécuté) de faire imprimer une bibliothèque d’un millier de volumes pour son usage particulier. « Les volumes — imprimés sans marges, pour ne pas perdre de place, — seraient de cinq à six cents pages, reliés à dos brisé et détaché, et avec la couverture la plus mince possible. Cette bibliothèque serait composée d’à peu près : 40 volumes de Religion ; 40 des Épiques (Homère, Lucain, le Tasse, Télémaque, la Henriade, etc.) ; 40 de Théâtre ; 60 de Poésie ; 100 de Romans ; 60 d’Histoire. Le surplus, pour arriver à 1 000, serait rempli par des Mémoires historiques de tous les temps. » Etc. ↩
- Dans le Magasin pittoresque, 1871, p. 139. Ce « Catalogue » est suivi de « Conseils aux fondateurs de bibliothèques populaires ». Sur ces bibliothèques et sur « une bibliothèque de pauvres gens », voir les considérations émises par Lamartine, dans la préface de Geneviève, histoire d’une servante, pp. 25 et s. (Paris, Librairie nouvelle, 1855) : « … Ainsi, de tout ce qui compose une bibliothèque complète pour un homme du monde ou pour une académie, à peine pourrait-on extraire cinq ou six volumes français à l’usage et à l’intelligence des familles illettrées, à la ville ou à la campagne… » (p. 30). « Il n’y a que les gens de loisir qui peuvent lire des livres en beaucoup de volumes…. » (p. 43). (Pour le peuple, il faut des ouvrages de peu d’étendue : nous voilà loin des romans-feuilletons !) Etc. ↩