Le Livre, tome I, p. 269-293

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 269.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 269 [293]. Source : Internet Archive.

neille. « Racine n’est pas mon homme, disait-elle, excepté dans Mithridate. » Rabelais et Scarron lui avaient plu autrefois, mais, en avançant en âge, elle les avait oubliés.

Kant (I724-1804) soutenait que, lorsqu’on est tourmenté par l’insomnie, il suffit le plus souvent de s’appliquer à écarter de son esprit toute idée importune, et de fixer son attention sur des choses indifférentes ou agréables ; il avait coutume, pour s’endormir, de se remémorer « la vie et les écrits de Cicéron, et cet exercice ne manquait jamais de le calmer[269.1] ».

La Harpe (1739-1803) tenait en la plus haute estime Massillon et Fénelon : « Si la raison elle-même, écrit-il, si cette faculté souveraine, émanée de l’intelligence éternelle, voulait apparaître aux hommes sous les traits les plus capables de la faire aimer, et leur parler le langage le plus persuasif, il faudrait qu’elle prit les traits et le langage de l’auteur du Petit Carème ou de celui de Télémaque ». Il divisait les principaux écrivains du xviiie siècle en trois classes : 1º les philosophes, en tête desquels il plaçait Fontenelle, Buffon, Montesquieu, d’Alembert et Condillac ; 2º les moralistes et les économistes : Vauvenargues et Duclos, Quesnay, Linguet, etc. ; 3º ceux qu’il nomme les sophistes, parmi lesquels il compte

[I.293.269]
  1.  Baron Tanneguy de Wogan, Manuel des gens de lettres, p. 463. (Paris, Didot, s. d.)  ↩

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