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Le Livre, tome I, p. 254-278

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 254.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 254 [278]. Source : Internet Archive.

mait la quatorzième lettre des Provinciales de Pascal un chef-d’œuvre d’éloquence égal à tout ce que l’antiquité a le plus admiré[254.1]. Dans les Instructions qu’il adresse à son fils, on voit quelles lectures il lui conseille : ce sont, par exemple, la seconde partie du Discours sur l’histoire universelle de Bossuet, divers ouvrages[254.2] de Grotius, de Pufendorff, de Domat, d’Arnauld, de Malebranche, Nicole, Quintilien, etc.

Montesquieu (1689-1755) faisait de Tacite sa lecture favorite. « J’avoue, dit-il[254.3], mon goût pour les anciens ; cette antiquité m’enchante, et je suis toujours prêt à dire avec Pline : « C’est à Athènes que vous allez ; respectez les dieux ». Il faisait particulièrement cas de Télémaque, « l’ouvrage divin de ce siècle, Télémaque, dans lequel Homère semble res­pirer[254.4] ». Eschyle, Euripide, Sophocle, Plutarque, Aristote, Platon, Cicéron, Suétone, Virgile, etc., étaient encore au nombre de ses favoris. « Deux chefs-d’œuvre : la mort de César dans Plutarque, et celle de Néron dans Suétone, » écrit-il[254.5]. Parmi les modernes, il estimait particulièrement Crébillon : « Nous n’avons pas d’auteur tragique

[I.278.254]
  1.  Peignot, op. cit., t. I, p. 172.  ↩
  2.  Ces ouvrages, ou sections d’ouvrages, sont indiqués par Peignot, op. cit., t. I, pp. 217-218.  ↩
  3.  Pensées diverses, Des anciens. (Œuvres complètes, t. II, p. 424 ; Paris, Hachette, 1866.)  ↩
  4.  Op. cit., ibid.  ↩
  5.  Op. cit., p. 425.  ↩