Le Livre, tome I, p. 236-260

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 236.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 236 [260]. Source : Internet Archive.

ajoute Plutarque et Sénèque, toute la famille des bons livres y sera, père et mère, aîné et cadet. » Gui Patin était grand admirateur d’Hippocrate, de Galien et de Cicéron. « Juvénal, dit-il encore, est mon cher ami d’entre les anciens, avec Virgile et Lucrèce, sans pourtant que je méprise aucun des autres. Je compte, au nombre de mes intimes et des premiers auteurs modernes, le bon Érasme, le docte Scaliger, et l’incomparable M. de Saumaise. Feu M. Grotius était aussi mon ami[236.1]…. »

L’historien anglais Hyde de Clarendon (1608-1674) lisait tous les jours quelques passages de Tite-Live et de Tacite, ses auteurs favoris.

Milton (1608-1674) lisait chaque matin un chapitre de la Bible en hébreu. Après l’Écriture sainte, son livre préféré était Homère, qu’il savait presque par cœur. Milton avait trois filles, auxquelles, dit-on, il avait fait apprendre à lire et à bien prononcer huit langues, qu’elles n’entendaient pas. Il avait coutume de dire qu’ « une langue suffisait à une femme » ; mais il voulut, comme il était devenu aveugle, que ses filles fussent capables de lui faire les lectures dont il avait besoin. On a su par l’une d’elles que ce qu’il se faisait lire le plus souvent c’était Isaïe en hébreu, Homère en grec, et les Métamorphoses d’Ovide en latin[236.2]. Milton avait aussi, paraît-il, spé-

[I.260.236]
  1.  Ap. Peignot, op. cit., t. I, p. 121.  ↩
  2.  Cf. Id., op. cit., t. I, p. 356, n. 1.  ↩

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