Le Livre, tome I, p. 003-027

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 3.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 3 [027]. Source : Internet Archive.

le romancier anglais Bulwer-Lytton[003.1] appliquera la lecture de certains ouvrages à la guérison de certaines maladies, et tracera ainsi une espèce de « Thérapeutique bibliographique », ils ne feront l’un et l’autre que délayer et paraphraser, qu’exagérer aussi, la sentence du roi d’Égypte.

Il nous faut franchir un long espace, descendre jusqu’au vie siècle avant notre ère, pour retrouver trace de livres. Le tyran ou usurpateur Pisistrate (561-527 av. J.-C.) fonde, à Athènes, la première bibliothèque publique[003.2] et s’occupe de réunir les œuvres d’Homère, qui n’avaient été conservées jusqu’ici que dans la mémoire des rhapsodes, — les troubadours d’alors, — et d’en faire ce que nous appellerions aujourd’hui une première édition[003.3].

Un vers d’Aristophane (ve siècle av. J.-C.) nous apprend que les livres étaient déjà très répandus à

[I.027.003]
  1.  Dans ses Mémoires de Pisistrate Caxton, neuvième partie, chap. v, Idées de mon père sur l’hygiène chimique des livres, trad. Édouard Scheffter, t. I, pp. 260-265. (Paris, Hachette, 1877.) Voir, dans notre tome II, le chapitre intitulé « Thérapeutique bibliographique ».  ↩
  2.  Voir infra, p. 26, la citation d’Aulu-Gelle.  ↩
  3.  Cf. Duruy, Histoire des Grecs, t. I, p. 444.  ↩

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