téraire[003.1], la Religion des Lettres[003.2], Notes et Réflexions d’un lecteur[003.3]) en faveur du « grand diocèse », et de « cette antique religion des Lettres, la seule qui, depuis Homère jusqu’à Épicure et Lucrèce, depuis Cicéron jusqu’à Gœthe, Littré et Sainte-Beuve, ait continuellement civilisé les hommes sans jamais leur nuire, la seule qui n’ait jamais fait naître parmi eux aucune guerre, aucune persécution…, et qui n’ait jamais eu, — avec Hypatie et Socrate, avec Giordano Bruno, Jean Huss, Étienne Dolet, — que des martyrs[003.4] ».
« La religion des Lettres, dit encore M. Albert Collignon[003.5], a pour culte la lecture des livres. Ce sont les livres qui nous éclairent et qui nous donnent
- Paris, Fischbacher, 1896, 2e édit. ↩
- Paris, Fischbacher, 1896. ↩
- Paris, Fischbacher, 1896. ↩
- La Vie littéraire, pp. 216 et 43. Cf. Voltaire, Dictionnaire philosophique, art. Superstition ; t. I, p. 642 (Paris, édit. du journal le Siècle, 1867) : « Je vous défie de me montrer un seul philosophe, depuis Zoroastre jusqu’à Locke, qui ait jamais excité une sédition, etc.… La superstition met le monde entier en flammes ; la philosophie les éteint. » ↩
- Op. cit., p. 230. ↩