Le séjour d’Octave à Chanteraine et son brillant uniforme eurent pour résultat de faire éclore dans l’esprit de Frédéric une soudaine et ardente vocation pour l’état militaire.
« Moi aussi, je veux m’engager ! Moi aussi, je veux entrer dans les zouaves ! » déclara-t-il à son père.
Et il se mit à renouveler si fréquemment cette déclaration que M. Hémon ne put faire autrement que de la prendre au sérieux et la discuter.
« Et l’École forestière ? Tu y renonces donc ?
— Je ne serai jamais prêt pour l’examen, papa.
— A qui la faute ?
— Oh ! je ne m’en prends qu’à moi ! Je n’accuse personne. »
Mais Fred était si léger de caractère et changeait si facilement d’avis que M. Hémon crut devoir l’exhorter à réfléchir encore et à continuer d’étudier en vue de cet examen.
« Oh ! c’est tout réfléchi, papa ! Je ne pourrai jamais être reçu ; donc ce n’est pas la peine…
— Le fait est que si tu tiens dès maintenant ce raisonnement, c’est une piètre façon de t’encourager. Se déclarer battu d’avance, c’est le meilleur moyen de l’être, » conclut M. Hémon.
Ainsi son dernier espoir s’évanouissait ; le plus jeune de ses fils lâchait pied, comme ses aînés. C’était fini : aucun d’eux n’entrerait dans une de nos grandes écoles gouvernementales ; aucun d’eux même n’irait jusqu’au bout de ses classes et n’obtiendrait cette modeste sanction, son diplôme de bachelier. C’était en vain qu’il avait conçu tous ces projets, caressé tous ces rêves : de même qu’Octave avait renoncé à Saint-Cyr, Alexis à l’École navale, Daniel à Polytechnique, Frédéric ne se présenterait pas à l’École forestière.
Cette décision était, au surplus, depuis longtemps facile à prévoir, et M. le proviseur Feuilhestre n’avait cessé de la faire pressentir à M. Hémon. Toujours comme ses aînés, et bien plus qu’eux encore, Frédéric perdait son temps au lycée, n’y faisait absolument et littéralement rien. La pêche à la ligne, aux verveux[1] ou à l’épervier, la cueillette des champignons, les parties de chasse, promenades et vagabondages dans les forêts qui entourent et couronnent Chanteraine, lui font à la fois une épaisse et verdoyante ceinture et un diadème d’émeraude, absorbaient tous les instants du jeune homme. On avait beau le sermonner et lui interdire ces équipées ; il trouvait toujours moyen de s’échapper et de fréquenter « l’école buissonnière », la seule pour laquelle il se sentit vraiment du goût et de l’ardeur.
Un autre événement était survenu, qui avait puissamment contribué à déterminer Fred à changer d’existence.
Jean le Sauvage avait quitté sa tanière de Massonge, Jean le Sauvage avait cessé de déambuler et fureter dans les profondeurs de la forêt aussi bien que sur les talus du canal où les rives de l’Ornain, Jean le Sauvage avait disparu, et que faire, que devenir, sans cet intime compagnon, sans ce guide et ce maître inappréciable et incomparable ?
Un soir de septembre, après une chaude après-midi passée à jeter l’épervier dans les fosses les plus poissonneuses de la rivière, Jean le Sauvage ou le Malabre[2], dont les vêtements étaient imbibés d’eau par suite de cette opération, et qui se trouvait, selon l’expression vulgaire, trempé jusqu’aux os, se sentit pris de malaises et de frissons. Un froid glacial l’avait saisi, et, en même temps, au contraire, sa tête brûlait, bouillonnait, comme s’il eût eu du plomb fondu dans la cervelle. Il se glissa dans son lit, espérant qu’une bonne nuit le remettrait sur pied, lui qui n’avait jamais été malade, qui ne savait même ce que c’était qu’une indisposition. Personne, d’ailleurs, pour le soigner, personne pour aller quérir le médecin : il n’avait auprès de lui que son ami Ravageau, son fidèle épagneul, qui couchait d’ordinaire devant la porte, dans sa niche, — un vieux tonneau défoncé, garni de paille, — mais qui, cette nuit-là, comme s’il eût compris qu’il se passait quelque chose d’anormal, demeura dans la chambre, étendu au pied du lit.
Le matin, dès l’aube, ne voyant pas son maître se lever comme de coutume, il manifesta son étonnement et son inquiétude par des gémissements et toutes sortes de démonstrations de tendresse ; puis il se décida à sortir. La grotte ou caverne qu’occupait Jean le Sauvage était partagée en deux par une cloison de planches reposant sur le sol, mais n’atteignant pas le sommet de la voûte. Ravageau n’avait qu’à franchir cette demi-cloison pour passer de « la chambre à coucher » dans l’autre pièce, qui servait de hangar et de débarras ; puis, pour gagner le dehors, à sauter par la fenêtre de ce réduit, fenêtre dépourvue de carreaux. C’est ce qu’il fit. Il se mit ensuite à aboyer sur la route. Mais les passants étaient très rares dans ces parages, et l’intelligent animal avait beau redoubler d’énergie et accentuer ses appels dès que quelqu’un approchait, ce quelqu’un — vigneron, garçon de labour ou ramasseuse de bois mort — ne pouvait deviner la cause de ces aboiements, et se bornait, tout en se garant du chien et le menaçant, à se dire :
« Voilà un gaillard qui n’a pas l’air commode ! Attention ! »
Le bon Ravageau, qui ne cessait de courir de la route au lit de son maître, puis de revenir, et de faire ainsi la navette, voyant que personne ne répondait à ses instances et qu’on les interprétait même très mal, changea de tactique : il était loin d’être bête, ce brave animal ; il prit ses pattes à son cou et s’en alla aboyer devant la demeure de M. Eusèbe Varnerot, le neveu de Jean le Sauvage, tout près de l’usine à gaz de Chanteraine.
C’était l’heure du déjeuner, ou plutôt du dîner, ainsi qu’on appelle à Chanteraine le repas de midi, et Eusèbe Varnerot était justement attablé vis-à-vis de sa femme, en train de « manger la soupe », quand leur attention à tous les deux fut attirée par ces abois impérieux et réitérés.
« Mais qu’a-t-il donc, ce toutou-là ? On dirait Ravageau… Mais oui, c’est lui ! s’écria Mme Olympe Varnerot, qui s’était levée et avancée vers la fenêtre.
— Il est seul ? demanda Eusèbe en se levant, lui aussi.
— Je ne vois pas ton oncle… »
Dès que la porte fut ouverte, Ravageau se précipita vers le neveu de son maître et se mit à le tirer par la blouse.
« Oh ! mais… il se passe quelque chose ! » s’écrièrent en même temps M. et Mme Varnerot.
Et Ravageau ne lâcha la blouse et ne se calma que quand il vit M. Varnerot sortir de la chambre et s’apprêter à le suivre.
« Certainement oui, il y a quelque chose… Ce chien qui ne quitte jamais son maître ! ruminait chemin faisant Eusèbe Varnerot. Un accident doit être survenu à mon oncle….. Ce n’est pas possible autrement… Mais quel accident ? Que vais-je trouver ? »
Ayant rencontré, à la sortie de la ville, devant l’écluse de Behonne, le docteur Michel, qui venait de visiter la femme de l’éclusier, la mère Boquillon, atteinte d’hydropisie, il lui fit part de ses anxiétés.
« Je vous serais bien reconnaissant de m’accompagner, docteur. Je suis sûr qu’on a besoin de vous là-bas.
— Tu es sûr ! Tu es sûr ! riposta le docteur, qui tutoyait volontiers ses clients et clientes, pour peu qu’il les eût connus avant l’âge nubile, ou même qu’ils n’eussent pas dépassé la trentaine. C’est ce chien qui t’a dit cela ? Il est de fait que, pour venir ainsi te chercher…
— N’est-ce pas, docteur ?
— Allons, pressons le pas ! »
Et, tout le long de la route, le docteur Michel, qui avait volontiers le mot pour rire, et possédait un vaste répertoire d’historiettes, entretint Eusèbe des mérites, exploits et prouesses de la race canine, et lui cita à l’appui quantité d’exemples plus étonnants et plus probants les uns que les autres.
On coupa au court par un sentier d’exploitation rurale, et on déboucha bientôt à Massonge, devant le repli de terrain où se trouvait adossée la caverne ou cabourotte[3] de Jean le Sauvage.
Le docteur Michel pronostiqua une pleurésie.
« Comme qui dirait alors un chaud et froid ? insinua d’un air indécis et interrogateur Eusèbe Varnerot.
— Si tu veux, ça m’est égal : le nom ne fait rien à l’affaire. Seulement, ce qui importe, c’est de ne pas laisser ton oncle dans ce… ce terrier, cette taupinière. Il faut le faire transporter à Chanteraine… Dis donc, quel âge a-t-il au juste ?
— Il est dans ses soixante-dix-huit ou soixante-dix-neuf…
— Bigre ! ce n’est pas mal ! On voit bien qu’il a toujours vécu au milieu des bois, celui-là, qu’il n’a eu affaire qu’à la nature… Ah ! la nature ! c’est le meilleur de tous les médecins !
— Pourtant, docteur…
— Le meilleur ! répéta d’un ton retentissant et péremptoire M. Michel. D’abord, elle ne dit jamais de mal de ses confrères, elle ; ensuite, elle ne se vante pas de toutes ses guérisons, de toutes les maladies qu’elle vous épargne, de tout le bien qu’elle vous prodigue ! Crois-tu que ton oncle serait solide comme il l’est, à son âge, s’il avait croupi au milieu de la ville, dans une usine ou une fabrique, avalant continuellement de la poussière, au lieu de ce bon air pur et réconfortant… N’empêche qu’à présent il ne faut pas le laisser là, seul, abandonné à lui-même…
— Bien, docteur, je vais tout de suite…
— Reste ici, près de lui. Moi, en m’en retournant, je passerai à l’hôpital et je te ferai envoyer la voiture d’ambulance, reprit le docteur Michel, qui, sous ses dehors familiers, brusques et narquois, était l’obligeance et le dévouement personnifiés.
— C’est que j’aimerais mieux que mon oncle fût soigné chez moi, objecta Eusèbe.
— Ces sentiments t’honorent, mon garçon : c’est d’un bon neveu. La voiture conduira ton oncle où tu voudras ; tu n’auras qu’à donner ton adresse…
— Et vous penserez à le venir voir tous les jours, docteur ?
— Deux fois par jour même, tant que ce sera nécessaire. C’est mon métier et c’est mon devoir de penser à ces choses-là.
— Je vous remercie, m’sieu Michel… merci mille fois ! »
Jean le Sauvage fut donc enlevé de son grabat, tiré de son taudis, et conduit rue des Romains, chez son neveu Varnerot. Le logement de celui-ci se composait de deux pièces situées au rez-de-chaussée, et c’est dans la seconde de ces pièces, celle qui donnait sur le derrière de la maison, sur un étroit jardinet coupé par le chemin de fer, que l’oncle fut installé.
Il n’était pas facile à soigner, l’intrépide braconnier et vieil ermite de Massonge. N’ayant jamais été malade, n’ayant jamais subi la moindre contrainte et la moindre gène, habitué à toujours vivre au grand air et à sa guise, il ne pouvait supporter l’immobilité où on le clouait, endurer toutes ces couvertures et cet édredon qu’on entassait sur lui, se soumettre à absorber à heures fixes toutes ces potions et ces tisanes, et c’était entre lui et sa nièce Olympe, surtout quand il n’eut plus le délire et commença à mieux aller, des discussions et disputes continuelles.
« Mais, mon oncle, vous ne guérirez jamais, si vous ne faites pas ce qu’ordonne le médecin !
— Bah ! Laisse donc ! Je ne me suis de ma vie servi de médecin, et tu vois…
— Oui, mais… il y a commencement à tout. Vient un moment où il faut s’en servir, qu’on le veuille ou non. Si le docteur Michel ne vous avait pas saisi à temps, vous risquiez fort de…
— Je filai un mauvais coton, tu crois ?
— Un très mauvais coton, mon oncle. »
Le docteur Michel aussi s’en mêlait et sermonnait et tançait Jean le Sauvage sur son indiscipline, ses continuelles révoltes contre les prescriptions de la Faculté. Avec lui, le vieux vagabond n’osait pas trop batailler ; d’autant plus que M. Michel avait la langue on ne peut mieux pendue et savait magistralement river son clou à son interlocuteur. Jean le Sauvage était du reste très touché des soins que lui donnait l’excellent docteur, de ses fréquentes visites, de tous ses dérangements et sa peine, et se sentait pénétré de reconnaissance envers lui.
« Certes, avouait-il ingénument à sa nièce, s’il y a au monde un médecin qui sache me prendre et me gouverner, auquel je ne puisse résister, c’est bien le docteur Michel !
— On ne le dirait guère, mon oncle ! Tenez, voilà encore que vous jetez à bas votre duvet !
— Mais, ma bonne Olympe, c’est que j’étouffe… Je n’en peux plus !
— Vous savez bien pourtant, neume donc (n’est-ce pas donc), ce qu’a expressément recommandé M. Michel ? Pas de refroidissement ! De la chaleur ! De la chaleur ! »
Il y avait, par malheur, d’autres débats que ceux-là, dans la maison, des altercations bien autrement graves, et qui finissaient par agacer et énerver Jean le Sauvage, à mesure qu’il se rétablissait et reprenait part à la vie extérieure.
Au-dessus de la chambre des époux Varnerot, de la chambre donnant sur la rue, habitait une dame veuve, ouvrière dans une fabrique de tricots, Mme Modeste Rossignol, et, soir et matin, c’étaient entre les deux colocataires des querelles de plus en plus vives.
Ces querelles avaient à peu près exclusivement leur cause dans l’état du plancher de la chambre du premier étage, plancher qui servait en même temps et tout uniment de plafond à la pièce du rez-de-chaussée.
Des intervalles entre les lames de bois, des trous provenant d’anciens nœuds, de nombreuses solutions de continuité existaient dans ce plancher-plafond, que le propriétaire de l’immeuble négligeait obstinément de faire réparer, et ces vides occasionnaient quantité de désagréments aux habitants du dessous et presque autant à ceux ou à celle du dessus.
Si Mme Olympe Varnerot s’avisait, par exemple, de mettre un fagot de ramilles dans sa cheminée pour se réchauffer ou pour faire cuire une omelette, la fumée, qui se répandait dans la pièce, passait par les interstices et allait aveugler Mme Modeste Rossignol, qui ne manquait pas de cogner de toute sa force sur le plancher et de tempêter.
« Eh ! là-bas ! Vous n’avez pas bientôt fini de m’enfumer ? La maison devient inhabitable ! Plus moyen de demeurer dans cette bicoque ! Non, vraiment, plus moyen ! »
Si, au contraire, il prenait à Mme Modeste Rossignol l’envie, absolument légitime et à coup sûr même fort louable, de balayer sa chambre, une pluie de poussière et d’ordures tombait par les mêmes fentes chez sa voisine du rez-de-chaussée ; et si, au lieu d’employer le balai, elle jugeait nécessaire de recourir à l’arrosoir, ou, pis encore, s’il lui semblait opportun de laver son plancher à grande eau, c’était un vrai déluge qui venait fondre chez Mme Eusèbe Varnerot.
« Eh ! là-haut ! Vous voulez donc m’inonder ! C’est désolant ! C’est abominable ! Tous les jours la même histoire ! C’est à n’y plus tenir, à la fin des fins ! Et on a beau réclamer… Vous ne pouvez donc pas faire attention ?
— Il faut cependant bien que je nettoye ! Est-ce que vous ne faites jamais votre ménage, vous ?
— Je le fais plus souvent que vous, malhonnête !
— Alors de quoi vous plaignez-vous ?
— Je me plains de toute l’eau que vous déversez chez moi, qui tombe sur mon lit, sur ma commode, sur ma table… partout ! Je ne salis chez personne, moi, je ne gêne âme qui vive, lorsque j’arrose ou que je balaye ; tandis que vous… C’est une calamité !
— Vous vous figurez cela, que vous ne gênez personne ? Vous en avez, de l’aplomb ! Et toute votre fumée, toutes vos odeurs, que vous m’envoyez ? Si vous croyez que c’est agréable !
— Ce n’est pas moi !
— Qui donc, s’il vous plaît ? »
Etc.
A défaut du propriétaire, qui, oublieux de ses obligations, ne se pressait pas de remédier à des défauts de plancher qui n’intéressaient en rien la solidité de son immeuble, les époux Varnerot n’auraient eu qu’à boucher les trous de leur plafond, les principaux tout au moins, pour couper court à tous ces inconvénients et à toutes ces algarades. C’est bien ce qu’ils avaient fait : Eusèbe Varnerot s’était un beau matin donné la peine de clouer des pièces, des fragments de lattes, sur la plupart de ces orifices ; mais la curieuse et endiablée dame Rossignol n’avait pas tardé à déclouer sournoisement et à retirer ces planchettes, qui l’empêchaient de voir ce qui se passait au-dessous d’elle, et la privaient du grandissime plaisir de se chamailler avec ses voisins.
Jean le Sauvage, de la chambre où il était couché, assistait à toutes ces altercations et bisbilles. Lui qui avait toujours vécu si tranquille, si paisible, dans sa rustique retraite ! Il avait la tête rompue de ce vacarme.
Ravageau également s’impatientait, et, lorsque les éclats de voix retentissaient plus fort, il grondait, aboyait.
« Laisse, laisse, mon toutou ! murmurait son maître en lui caressant ses longues oreilles. Dès que nous irons mieux, va, nous filerons d’ici dare dare, je te le promets ! Patiente encore un peu ! »
En effet, dès que le vieux Sylvain se sentit suffisamment raffermi sur ses jarrets, il remercia bien son neveu Eusèbe et sa nièce Olympe de leurs bons soins, et annonça qu’il était temps pour lui de s’en aller, de regagner son clapier.
« Mais, mon oncle, rien ne presse ! Attendez au moins que les gros froids soient passés ! se récria Eusèbe.
— Mais oui, mon oncle, finissez l’hiver avec nous, ajouta Olympe, C’est plus prudent, croyez-moi ! »
L’obstiné solitaire ne voulut rien entendre.
« Vous êtes bien gentils tous les deux ; mais, voyez-vous, moi, il me faut le grand air, il me faut mes bois ! Voilà ce qui va achever de me remettre ! »
Et, tandis que Ravageau, enchanté, lui aussi, d’aller retrouver ses bois, gambadait et caracolait devant lui, Jean le Sauvage reprit le chemin de Massonge.
Albert Cim, Les Quatre fils Hémon. Paris : Librairie Hachette et Cie, 1906 ; 1 vol. (292 p.), gr. in-8 ; illustré de 62 gravures dessinées par Édouard Zier.
Texte retranscrit d’après le fac-similé de la BnF, collection Gallica, chapitre XVII (pp. 201-214).
- Verveux, subst. masc. Filet de pêche aménagé en nasse, utilisé dans les cours d’eau, de forme conique, monté sur des cercles d’osier, et que l’on tend sur le fond, l’ouverture vers l’amont.
CNRS et Université de Lorraine, Tlfi, à l’article Verveux. ↩ - Malâbre, variante de malâbe, subst. masc. Mauvais sujet, terme injurieux. Étym. du latin Mala arbor, mauvais arbre.
Mémoires de la société philomathique de Verdun, p. 232.
Malâbre, subst. masc. Un malheureux.
Guy Marchal, Le patois lorrain, à la lettre « M ». ↩ - Cabourotte, subst. fém. Petite cabane, niche à chien, logette, chambrette, etc.
Guy Marchal, Le patois lorrain, à la lettre « C ». ↩